Définition : Qu'est-ce qu'un FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement) ?
Le FCPI est une catégorie de fonds de capital-investissement (aussi appelé private equity) qui permet aux particuliers d’investir dans des entreprises non côtées en bourse.
Les FPCI investissent majoritairement dans des PME, ils offrent donc un couple rendement / risque élevé.
En contrepartie, certains FPCI permettent des réductions d'impôts. Ces fonds ont un ticket d'entrée minimal de 100 000€.
Tableau récapitulatif des FPCI
Fonctionnement des FPCI : Comment ça marche ?
Les Fonds Professionnel de Capital Investissement sont gérés par une société qui va collecter les fonds auprès d’investisseurs professionnels.
Ces fonds sont ensuite investis dans des entreprises non cotées en Bourse.
Il s’agit généralement de startups ou de Petites et Moyennes Entreprises (PME) prometteuses.
Les FPCI contribuent donc à financer le développement d’entreprises.
En plus de l’accompagnement financier, les équipes du fonds peuvent aussi jouer un rôle de conseil auprès des dirigeants des entreprises qu’ils financent.
L’objectif des FPCI est de maximiser leur retour sur investissement pour rémunérer le capital des souscripteurs.
Ils espèrent ainsi revendre leurs participations dans les sociétés en réalisant une plus-value.
Les FPCI ont une durée de vie limitée, généralement autour de 10 ans.
À l’issue de cette période, les investisseurs sont remboursés de leur capital avec les éventuelles plus ou moins values.
Les différents types de Fonds Professionnel de Capital Investissement
Les FPCI se déclinent en 2 principales catégories :
1. Les FPCI fiscaux
Ces fonds offrent des avantages fiscaux aux investisseurs (exonérations des plus-values, etc.). Nous détaillerons ces points dans la section fiscalité.
Cette défiscalisation vient renforcer le rendement des investisseurs.
En contrepartie, les FPCI fiscaux doivent respecter certaines conditions.
2. Les FPCI non fiscaux (aussi appelés FPCI juridiques)
Ces fonds n’offrent pas d’avantages fiscaux.
En contrepartie, ils ont moins de contraintes et peuvent choisir plus librement leurs prises de participation.
Le rendement des FPCI non fiscaux repose donc uniquement sur la performance des entreprises et des actifs en portefeuille.
Il est important de noter que selon sa stratégie d’investissement, chaque FPCI dispose de ses propres caractéristiques en termes de risque, de rendement et de liquidité.
À qui s'adressent les FPCI ?
Les FPCI s’adressent aux investisseurs qualifiés de professionnels au sens de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
En effet, le ticket d’entrée moyen se situe autour de 100 000 euros.
Ces fonds s'adressent donc principalement à des investisseurs avertis, disposant d’un patrimoine conséquent, et qui veulent financer des établissements non cotés.
Les FPCI sont particulièrement adaptés aux épargnants qui recherchent :
- Une diversification de leur portefeuille, en intégrant des actifs décorrélés des marchés financiers traditionnels.
- Un potentiel de rendement élevé, avec des startups et des PME à fort potentiel de croissance.
- Des avantages fiscaux, certains FPCI offrent des réductions d’impôts, sous réserve de respecter certaines conditions de détention et d'investissement.
Les investisseurs en FPCI doivent être conscients du risque accru de perte en capital lié au private equity.
Envie d'en savoir plus ? Consultez notre guide complet sur le Private Equity et comment y investir
Les avantages et les inconvénients des FPCI
Les FPCI ont des avantages et des inconvénients inhérents au secteur du capital développement.
Leur principal inconvénient est leur ticket d’entrée élevé (autour de 100 000 euros).
Les avantages des Fonds Professionnel de Capital Investissement
Les FPCI présentent plusieurs avantages significatifs pour les investisseurs :
- Fort potentiel de revalorisation : Les FPCI permettent aux investisseurs d'accéder au marché du private equity, ce dernier présente des rendements élevés (14,5% par an en moyenne sur les 10 dernières années).
- Diversification du patrimoine : Les FPCI sont un outil de diversification complémentaire aux autres classes d’actif comme la Bourse, l'immobilier, etc. En étant moins tributaires des performances d'un seul marché, les épargnants peuvent réduire la volatilité de leur patrimoine.
- Avantages fiscaux : Certaines FPCI offrent des incitations fiscales qui permettent de décupler leur rendement net.
- Investir dans l'économie réelle : Les FPCI permettent de financer directement les PME puisque les fonds investis sont injectés dans la trésorerie de l’entreprise.
Les inconvénients des Fonds Professionnel de Capital Investissement
Voici les principaux inconvénients des FPCI :
- Ticket d’entrée élevé : environ 100 000 euros. Les FPCI sont réservés à un public d’investisseurs professionnels ou institutionnels. Ils s’adressent donc aux clients ayant des ressources financières importantes.
- Risque de perte en capital important : Ce type d’opération dans des entreprises non cotées peut entraîner une perte partielle ou totale du capital investi. Ce risque est d’autant plus marqué que les sociétés cibles sont généralement des entreprises en phase de croissance, donc plus fragiles.
- Manque de liquidité : Les porteurs de parts de FPCI ne peuvent pas les négocier sur les marchés boursiers comme les ETF ou les OPCVM par exemple. Les FPCI ne peuvent donc pas s’acheter ou se revendre à tout moment comme dans une assurance-vie ou un Plan Epargne Retraite (PER). De plus, les FPCI sont bloquées durant une période déterminée (en moyenne 10 ans). L'accès aux capitaux investis est compliqué avant l'échéance du fonds.
- Frais de gestion parfois élevés : Selon les équipes de gestion, les coûts associés aux FPCI sont parfois élevés (voir notre section dédiée aux frais).
La fiscalité des FPCI
Les FPCI fiscaux offrent, sous réserve de respecter certaines conditions, plusieurs allègements d’impôts.
A contrario, les produits de cession de FPCI non fiscaux sont imposés comme les autres produits de valeurs mobilières.
La fiscalité des FPCI fiscaux
Ce type de FPCI offre une exonération d'impôts sur les éventuelles plus-values. En revanche, les prélèvements sociaux (17,2%) s’appliquent tout de même.
Les sociétés qui investissent via ces fonds bénéficient d’un Impôt sur les Sociétés (IS) réduit à 15 %.
Pour bénéficier de ces avantages, plusieurs critères sont à respecter :
- Le FPCI doit investir au minimum 50% dans des personnes morales de l’Espace Économique Européen (EEE).
- Les détenteurs de FPCI fiscaux doivent conserver leurs parts pendant au moins 5 ans. (Toutefois, la durée de conservation effective des FPCI dépasse généralement les 5 ans, car les fonds ont une durée de vie autour de 10 ans.)
- Les revenus issus du FPCI doivent être réinvestis dans le fonds.
- Les investisseurs ne peuvent pas détenir plus de 25% des parts du fonds.
Focus sur l'article 150-0 B ter : reporter la fiscalité des plus-values de cession
L'article 150-0 B ter du Code Général des Impôts s’adresse aux entrepreneurs ayant réalisé une plus-value en revendant leur entreprise.
Ce dispositif fiscal leur permet de reporter l'imposition de leur plus-value de cession s’ils réinvestissent le produit de la vente dans des entreprises non cotées.
Pour cela les entrepreneurs doivent réinvestir au moins 60 % du produit de la vente dans des activités économiques éligibles.
La souscription de FPCI permet de bénéficier de l’article 150-0 B ter.
Notre guide complet pour vous : L’apport cession — 150-0 B TER : qu’est-ce que c’est ?
La fiscalité des FPCI non fiscaux
Comme leur nom l’indique, les FPCI non fiscaux ne proposent pas de réduction d’impôts.
Les plus-values réalisées seront donc imposées, voici les 2 possibilités :
- Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30% : (17,2% au titre des prélèvements sociaux + 12,8% au titre de l'impôt sur le revenu)
- Barème progressif de l'impôt sur le revenu + 17,2% de prélèvements sociaux : Cette option est intéressante en cas de Tranche Marginale d’Imposition (TMI) inférieure ou égale à 11%.
Les avantages des FPCI non fiscaux
Malgré leur absence d'exonération fiscale, ce type de FPCI présente plusieurs avantages :
- Flexibilité d'investissement : Les FPCI non fiscaux peuvent choisir plus librement leurs prises de participation. Ils ne sont pas obligés de respecter des critères géographiques, ou des seuils d’investissement dans des entreprises non cotées.
- Pas de durée minimum d’investissement : Les investisseurs n’ont pas de contrainte de durée de détention (hormis celle imposée par le fonds).
- Les investisseurs peuvent détenir plus de 25% d’un FPCI non fiscal.
- Les revenus du FPCI non fiscal ne doivent pas nécessairement être réinvestis dans le fonds.
Comment déclarer ses Fonds Professionnel de Capital Investissement ?
Selon le type de gain à déclarer, il y a 2 types de formulaires à compléter.
La déclaration des plus-values de cession
Si vous avez généré des plus-values grâce à vos FPCI, vous devez les déclarer à l’administration fiscale.
La déclaration des plus-values s’effectue via le formulaire 2074 de votre déclaration de revenus.
La société de gestion de votre FPCI vous communiquera le montant de plus-value à déclarer aux impôts.
Pour rappel, le calcul de la plus ou moins-value correspond à la différence entre le prix de cession de parts de FPCI et leur prix d'achat.
La déclaration des revenus distribués
Les revenus distribués par le FPCI (dividendes ou intérêts), doivent être déclarés dans le formulaire 2042 de votre déclaration de revenus.
Comment choisir ses FPCI ?
Comme tous les FPCI n’ont pas les mêmes stratégies d’investissement, il est important de les comparer entre eux afin de choisir celui qui sera le plus adapté à votre profil d’investisseur.
Comparer les thématiques d’investissement des FPCI
Les équipes de gestion des FPCI peuvent choisir de concentrer leurs investissements dans des secteurs spécifiques (intelligence artificielle, santé, développement durable, etc.).
Vous pouvez donc choisir de faire confiance à une équipe de gestion selon le secteur d'activité dans lequel elle s'est spécialisée.
A contrario, certains FPCI sont généralistes et investissent dans tous les secteurs d’activité.
Certains fonds choisissent également d'investir dans des entreprises en fonction de leur stade de développement.
Un FPCI peut par exemple se concentrer sur les entreprises en phase de croissance, alors qu’un autre se spécialisera dans la transmission d'entreprises.
Enfin, il est aussi possible de classer les FPCI selon leur zone géographique d’investissement. Vous pouvez ainsi obtenir une exposition en France, dans d’autres pays d’Europe, ou même dans le monde si vous optez pour un FPCI non fiscal.
Tous ces éléments sont des critères à prendre en compte pour vous aider à prendre vos décisions d’investissement.
Comparer les performances passées de l’équipe
Comme les FPCI sont créés spécifiquement pour chaque collecte de fonds, après la période de souscription, il n’est plus possible d’investir. Vous ne pouvez donc pas évaluer les performances passées des FPCI.
En revanche, vous pouvez analyser les performances des autres FPCI précédemment commercialisés par l’émetteur.
Ce “track record” vous permet de mesurer le rendement moyen délivré par l’équipe de gérants. C’est un bon moyen de comparer les émetteurs de FPCI entre eux.
Évaluer le niveau de risque du FPCI
Comme nous l’avons vu, toutes les FPCI n'investissent pas dans les mêmes typologies d'entreprises.
Selon le secteur d’activité, la zone géographique ou le stade de maturité des cibles, le risque pour l’investisseur n’est pas le même.
Vous pouvez donc adapter le couple rendement / risque de vos investissements en choisissant un FPCI plutôt qu’un autre.
Comparer les montants minimums d'investissement
Certains FPCI exigent des tickets d’entrée plus élevés que d’autres. Ce qui peut ne pas convenir à tous les investisseurs.
Comparer les conditions et les frais
Les frais peuvent considérablement impacter le rendement net de votre investissement. Avant d’investir vous devez comparer tous les frais liés à votre solution d’investissement (frais de gestion, de performance, de sortie, etc.
Nous vous conseillons également de vous informer sur les conditions de souscription et de rachat des parts.
Les FPCI peuvent imposer un calendrier d’appel de fonds au moment de la souscription, ainsi que des périodes de blocage avant de pouvoir sortir de ce dernier.
Comment choisir entre FPCI fiscaux ou FPCI non fiscaux ?
Comme nous l’avons vu, tous les FPCI n’offrent pas la même fiscalité.
Les allègements de fiscalité offerts par l’administration sont assortis de plusieurs conditions comme une durée de détention minimale ou encore des restrictions dans la zone d’investissement.
Le choix entre les 2 types de FPCI va donc dépendre de votre stratégie d’investissement globale : Préférez-vous optimiser votre fiscalité, ou obtenir plus de libertés de choix dans vos investissements ?
Comment investir en FPCI ?
Les FPCI sont réservés à un public professionnel. Les critères pour être défini comme tel, sont imposés par l’article L. 533-16 de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Pour souscrire à des FPCI, vous devrez vous tourner vers des professionnels de l'investissement comme Ramify, qui commercialisent ce type de fonds.
Les frais des FPCI
Les frais des FPCI sont un élément essentiel à prendre en compte lors de la sélection des fonds, car ils ont un impact direct sur la performance nette de votre investissement.
Voici le type de frais les plus courants dans les Fonds Professionnels de Capital Investissement :
Les frais de souscription
Ces frais d’entrée sont prélevés au moment de l'achat des parts du FPCI.
Selon les fonds et les gestionnaires, ils oscillent entre 0% à 5% du montant investi.
Les frais annuels de gestion
Ces frais sont prélevés chaque année sur l’encours investi.
Les frais de gestion courants se situent entre 2% et 4% par an.
Les frais de performance
Les sociétés de gestion peuvent facturer des frais supplémentaires si le FPCI atteint un certain niveau de performance (carried interest).
Ces frais sont définis à l’avance dans le prospectus du fonds, et ils visent à aligner les intérêts de la société de gestion avec ceux des investisseurs.
Ils oscillent autour de 20 % des plus-values réalisées au-delà d'un certain taux de rendement. Le seuil de surperformance déclenchant ces frais s’appelle “hurdle rate”.
Les frais de sortie
Ces frais sont parfois prélevés par certains FPCI prélevés lors de la revente ou du rachat des parts du fonds.
Toutefois, ils ne sont pas systématiquement appliqués. Ils visent à dissuader les retraits précoces qui pourraient pénaliser la stratégie d'investissement à long terme du fonds.
Quelles sont les différences entre FPCI, FCPI, FCPR, FIP, SCPI et OPCI ?
La législation française offre un large éventail de solutions d’épargne. Parfois, certains acronymes peuvent prêter à confusion.
Nous allons voir quelles sont les différences entre ces véhicules d'investissement.
Les fonds d'investissement en capital risque
Il existe plusieurs fonds réglementés dans le Private Equity, voici les acronymes proches des FPCI.
Les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l'Innovation)
Ces fonds réglementés par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) ont pour objectif d’investir au moins 70% de leur actif dans des PME innovantes.
En contrepartie, les investisseurs en FCPI bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu qui peut représenter jusqu’à 18% du montant investi. Les plus-values sont elles aussi exonérées d'impôts.
Notre guide pour vous : FCPI (Fonds Commun de Placement dans l'Innovation) : Guide et Fiscalité
Les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP)
Les FIP sont une autre catégorie d'investissement en PME non cotées en Bourse.
Les entreprises cibles du fonds doivent être localisées dans une même région. Ces PME locales doivent représenter au moins 60% de l’actif du fonds.
En échange, les investisseurs en FIP profitent d’une réduction d’impôt sur le revenu correspondant à 30% (maximum) du montant investi.
Les plus-values sont également exonérées d'impôts.
Les Fonds Communs de Placement à Risques (FCPR)
Les FCPI et les FIP sont des sous-catégories de FCPR, mais ces derniers sont moins stricts sur les critères d’investissement.
En effet, ces derniers doivent investir au moins 50% de leur actif dans des entreprises non cotées en Bourse.
En contrepartie, les FCPR n’offrent pas de réduction d’impôts à la souscription. Seules les éventuelles plus-values sont exonérées d’impôts sur les sociétés.
Les fonds immobiliers SCPI et OPCI
Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) et les OPCI (Organismes de Placement Collectif en Immobilier) sont 2 véhicules d’investissement dans l’immobilier.
D’ailleurs, les SCPI sont aussi appelées “pierre papier”.
Ces 2 types de fonds permettent d’investir dans le secteur de la pierre, sans avoir les contraintes de la gestion locative.
En effet, les investisseurs achètent des parts de sociétés foncières, en échange desquelles ils percevront une fraction des loyers encaissés par ces entités.
Cette approche permet aux investisseurs de percevoir des compléments de revenus réguliers issus des locations du parc immobilier.
C’est également un bon moyen de diversifier son patrimoine en dehors des marchés financiers.
Les loyers perçus sont imposés selon le même régime que les revenus fonciers.
Toutefois, certains fonds immobiliers offrent des exonérations d'impôts.
Ramify analyse les meilleurs FPCI
Les équipes de Ramify ont analysé les FPCI du marché afin de proposer une sélection des meilleurs fonds à leurs clients :
Altaroc Global 2023
- FPCI qui investit dans les meilleurs fonds à travers le monde (Bridgepoint Europe VII, HG Capital Saturn 3 et Genesis 10, Apax XI LP, etc.)
- Secteurs ciblés : technologies, santé, plateformes digitales B2C et B2B, etc.
- Ticket d’entrée : 100 000 euros
- Top 25% des meilleurs fonds de Private Equity
- Taux de Rendement Interne (TRI) cible : 15% par an
Multifonds Arch’invest LBO 1
- FPCI qui investit principalement dans 4 fonds (PAI, IK Partners, Bridgepoint, EQT)
- Secteurs ciblés : opérations de transmission ou de rachat dans différentes zones géographiques (France, Europe, États-Unis, Israël)
- Ticket d’entrée : 100 000 euros
- TRI cible : 15 % par an
Miriad II
- FPCI qui inclut des investissements avec ou sans effet de levier, notamment des LBO et des fonds d’infrastructures
- Fonds primaires et secondaires répartis entre environ 15 à 20 fonds différents
- Ticket d’entrée : 100 000 euros
- TRI cible : 15 % par an
Private Corner Wealth Expansion
- FPCI qui investit dans Ardian Growth III, un fonds visant des entreprises européennes en phase de croissance
- Objectif : soutenir les entreprises dans des secteurs innovants et résilients, avec un focus particulier sur la digitalisation et la durabilité
- Ticket d’entrée : 100 000 euros
- TRI cible : 14-17 % par an
Conclusion
Les Fonds Professionnel de Capital Investissement permettent d’investir au capital de sociétés non cotées en Bourse, donc avec un impact direct sur l'économie réelle.
Ces fonds sont réservés aux investisseurs initiés, puisque le ticket d’entrée se situe généralement autour de 100 000 euros.
Il existe une grande variété de FPCI, chacun ayant sa propre thématique d’investissement. Ce sont les équipes en charge de la gestion du fonds qui décident des orientations de ce dernier.
Vous pouvez ainsi sélectionner les FPCI qui sont compatibles avec vos objectifs patrimoniaux.
D’ailleurs, la qualité et l'expérience de l'équipe à la tête du fonds sont des facteurs importants à prendre en compte dans le processus de sélection du fonds.
Plus cette équipe aura fait ses preuves par le passé, plus elle aura des chances de réitérer ses bonnes performances.
Toutefois, nous rappelons que les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Autre élément important à prendre en compte : la fiscalité du FPCI.
Il existe des fonds offrant une exonération d’impôts. Cet avantage peut accroître votre retour sur investissement. Mais en contrepartie de cet avantage, il y a un certain nombre de critères à respecter.