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Après une année 2022 difficile, les marchés boursiers mondiaux ont connu une performance positive en 2023.
Cette performance a été hétérogène, avec des variations importantes entre les régions notamment.
Après une forte chute en 2022, l'année 2023 s'est avérée bien plus positive pour les marchés boursiers mondiaux.
Un examen de la performance à travers les différentes régions suggère que les États-Unis ont maintenu leur leadership, avec des indices de référence tels que l'indice S&P 500 surpassant considérablement la plupart des autres principaux indices régionaux.
Le marché boursier américain dans son ensemble, représenté par l'indice S&P 500, a clôturé l'année en hausse de +26,3 %, annulant presque entièrement son déclin de 2022.
Malgré une croissance économique divergente et certaines déceptions dans certaines parties du monde, la performance des actions internationales a été solide.
L'indice MSCI Europe a clôturé l'année avec une augmentation de +19.52 %.
Concernant les marchés émergents (EM), la performance globale a enregistré une hausse de 9.83 % sur l'année, bien que les résultats aient été inégalement répartis : la Chine a exercé une influence négative significative sur cette performance.
En revanche, si l'on exclut la Chine, les marchés émergents ont connu une progression remarquable de 20.03 % cette année, révélant une dynamique plus forte dans ces régions.
Au sein du marché boursier américain, le leadership a été concentré sur un petit nombre d'actions qui ont eu le plus grand impact sur la performance : pour la majeure partie de l'année, les 10 plus grandes actions (incluant Apple, Microsoft et Amazon) ont représenté pratiquement tous les gains du marché boursier américain.
Ce résultat a été en partie entraîné par l'engouement autour de l'IA et des grands modèles de langage (LLM), mais aussi soutenu par une croissance résiliente des bénéfices.
La politique de la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2023 a été déterminante dans l'évolution des marchés financiers.
En début d'année, la Fed a maintenu une politique monétaire restrictive, en augmentant les taux d'intérêt dans le but de contrôler l'inflation.
Toutefois, vers la fin de l'année, l'institution a adopté une posture plus accommodante, suggérant la possibilité de réduire les taux en 2024.
Cette évolution a été bien accueillie par les marchés, qui ont réagi par un regain d'activité boursière et une baisse des taux des obligations d'État.
Cette période a également été marquée par un ralentissement de l'inflation. En témoigne l'indice des prix à la consommation PCE de base, qui n'a augmenté que de 3,1 % en Janvier 2024.
Parallèlement, une détente a été observée sur le marché du travail, contribuant à atténuer les pressions inflationnistes.
Le marché boursier en Europe a été également stimulé positivement par les anticipations de baisses des taux d’intérêt.
L'année 2024 s'annonce optimiste pour les actions, compte tenu d'une meilleure liquidité, d'une baisse de l'inflation et d'une Réserve fédérale (Fed) probablement réticente à provoquer des turbulences durant une année électorale.
Des conditions économiques relativement favorables à court terme devraient profiter aux marchés boursiers.
La persistance d'une incertitude est pourtant attendue, les investisseurs étant confrontés à des fluctuations des données économiques liées à l'inflation et aux taux d'intérêt.
La Fed a prévenu qu'il est prématuré de crier victoire contre l'inflation, alors que les actions semblent être valorisées en anticipant un succès certain.
De plus, des inquiétudes demeurent concernant la concentration des gains du marché sur un nombre restreint d'actions en 2023, suggérant une possible surévaluation à court terme.
Les valorisations en Europe sont actuellement attrayantes avec une concentration d'indices inférieure à celle des États-Unis, offrant une diversité et des opportunités d'investissement prometteuses.
Cependant, des risques subsistent, notamment la possibilité d'une pénurie d'approvisionnement en énergie, qui pourrait avoir un impact significatif sur la stabilité économique et la croissance.
Cette vulnérabilité aux perturbations de l'approvisionnement, due à des facteurs géopolitiques ou logistiques, pourrait entraîner une hausse des coûts pour les entreprises et les consommateurs.
En conséquence, malgré des valorisations attractives, les investisseurs doivent rester vigilants et considérer ces risques potentiels.
La construction de portefeuilles résilients est essentielle pour faire face à un environnement qui pourrait se révéler volatil à court et moyen terme.
L'incertitude économique et les turbulences sur le marché immobilier ont rendu les investisseurs hésitants à placer leurs capitaux en Chine.
Il semble prudent d'attendre que les risques inhérents à ces marchés soient non seulement identifiés mais aussi pleinement pris en compte dans la valorisation actuelle des actifs. Ceci minimiserait l'impact de tout événement ou nouvelle défavorable supplémentaire.
Dans un tel contexte, où les risques sont clairement délimités et intégrés, la Chine, ainsi que les marchés émergents de manière plus générale, pourraient émerger comme des opportunités d'investissement attrayantes.
En résumé, l'année 2023 a été caractérisée par une reprise robuste, les marchés mondiaux affichant des gains notables.
La focalisation sur les géants technologiques aux États-Unis et les ajustements de la politique monétaire ont été des facteurs déterminants.
Alors que les perspectives pour 2024 semblent globalement positives, des préoccupations persistent quant à la concentration des gains et aux risques potentiels, exigeant une approche équilibrée pour naviguer dans cet environnement financier dynamique.
“ Pour optimiser le versement des intérêts, nous vous recommandons d’effectuer un versement sur votre LDDS le plus tard possible (le 13) car il ne produira des intérêts qu’à partir de la quinzaine suivante (le 16). Pour le retrait des fonds, veillez à le faire le plus tôt possible, pour la même raison. ”
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