Essayer de trouver le meilleur moment pour investir est contre-productif. Les marchés financiers sont historiquement haussiers sur le long terme, donc la stratégie optimale est de commencer à investir le plus tôt possible, de façon régulière et sur une période de temps aussi longue que possible.
Quand commencer à investir en Bourse ?
Il est préférable d’investir le plus tôt possible afin de profiter de l’accumulation des intérêts (effet boule de neige). Nous allons voir que ces intérêts composés augmentent de manière exponentielle avec le temps.
Il vaut donc mieux commencer tôt par de petites sommes, plutôt que tardivement avec de grands montants. Ici, l'analogie du lièvre et de la tortue s’applique parfaitement.
Vous allez aussi comprendre pourquoi il n’y a pas de bon ou mauvais moment pour commencer à investir. En effet, les études montrent qu’il est contre productif d’essayer de deviner quel est le meilleur moment pour investir, communément appelé le “market timing”.
Pourquoi commencer à investir en Bourse le plus tôt possible ?
L’investissement en Bourse repose sur un principe simple : le temps est votre meilleur allié. En effet, plus vous commencez à investir tôt, plus vous pouvez bénéficier de l’effet boule de neige (aussi appelé intérêts composés).
Pour activer ce mécanisme, vous devez laisser vos gains annuels s’accumuler au fil du temps (intérêts, dividendes, plus-values, etc.). Ainsi, ils produiront à leur tour des gains supplémentaires. Avec le temps, cette mécanique augmente votre patrimoine de manière exponentielle.
Exemple : vous investissez 100 euros par mois dès l’âge de 20 ans et jusqu’à l’âge de 65 ans. Si ce placement génère un rendement annuel de 7%, vous obtiendrez un patrimoine de 353 766 euros.
Toutefois, votre effort d’épargne ne représentera que 54 000 euros. Le reste de votre patrimoine (299 766 euros) proviendra du cumul des intérêts composés.
Ne pas chercher à deviner le meilleur moment pour investir en Bourse
Beaucoup d’investisseurs débutants s’interrogent sur le meilleur moment pour entrer sur les marchés boursiers.
Ils veulent éviter d’investir lorsque les marchés sont hauts par peur de subir un krach boursier.
De plus, les épargnants cherchent à deviner quel est le meilleur moment pour investir afin d'accroître le rendement de leur investissement. Concrètement, ils veulent investir quand les marchés sont bas, et revendre leurs actifs quand les marchés sont au plus haut, c’est ce qu’on appelle le market timing.
Voici les 2 principales raisons pour lesquelles cette stratégie est peu fiable (même pour les professionnels).
1 - Les marchés boursiers sont haussiers sur le long terme
Historiquement, les marchés financiers ont tendance à progresser sur le long terme. Ainsi, les différentes Bourses nationales ou mondiales battent régulièrement leurs précédents records. Ces indices boursiers ont connu des pics par le passé, et ils en connaîtront très certainement d’autres.
Ainsi, un cours de Bourse record, enregistré il y a 5 ans, peut désormais paraître faible si on le compare au dernier record en date.
2 - Le market timing dégrade la performance des investisseurs
Les marchés financiers étant par nature imprévisibles, vouloir attendre une hypothétique baisse pour investir peut surtout vous faire manquer des opportunités de croissance.
Les études montrent que les investisseurs cherchant à deviner le moment opportun pour acheter ou vendre leurs titres obtiennent une moins bonne performance que les épargnants qui restent investis en permanence.
Voici les 2 raisons principales :
- Les coûts de transaction : les investisseurs qui veulent “timer” le marché en multipliant les achats et les reventes alourdissent leurs frais de courtage. En effet, chaque opération d’achat et de revente est facturée (notamment sur les PEA et les Comptes-Titres Ordinaires).
OU
- Le coût d’opportunité : au contraire, lorsque l’épargnant attend “une opportunité” pour investir sur les marchés financiers, cela peut lui faire rater les meilleurs jours de Bourse. D’ailleurs, on observe que les meilleures performances boursières interviennent généralement juste après un krach boursier, comme le montre cette étude de la Royal Bank of Canada :
Ce second graphique montre l’écart de performance entre un portefeuille investi en permanence, et des portefeuilles qui ratent certaines des meilleures performances journalières :
Entre 1973 et 2023, un investisseur qui aurait raté les 10 meilleures performances journalières va réduire sa performance de 55% par rapport à celui qui reste investi tout le temps.
Faut-il investir quand la Bourse est haute ?
Oui, il faut aussi investir même quand les marchés boursiers sont hauts, car ces derniers surpassent régulièrement leurs propres records. Nous pouvons le constater sur ce graphique historique de l’indice boursier S&P 500 (USA) :
Sur une période de 20 ans, notre étude Ramify montre que même en investissant au pire moment, juste avant les krachs boursiers (colonne “mauvais timer”), la performance générée est meilleure que celle de l’individu qui a conservé son épargne sur un livret rémunéré (colonne “épargne livret”).
En d’autres termes, il est plus dommageable d’attendre un hypothétique “bon moment” pour investir, que d’investir avant un krach boursier, puis de bénéficier de la reprise des marchés.
Investir en Bourse régulièrement avec la méthode Dollar Cost Averaging
L’investissement en Bourse peut être stressant pour les investisseurs débutants, notamment en raison des fluctuations constantes des marchés.
Cependant, une méthode bien connue permet de limiter la volatilité de vos investissements, et ainsi l’anxiété que peut causer la Bourse : le Dollar Cost Averaging (DCA), aussi appelé investissement programmé.
Cette approche consiste à investir un montant fixe à intervalles réguliers (chaque semaine, chaque mois, etc.), indépendamment du niveau du marché.
Quels sont les avantages de la méthode DCA ?
Nous allons vous présenter les 4 principaux avantages de la méthode DCA.
Réduction de l'impact de la volatilité
La Bourse est par nature imprévisible, avec des périodes de forte hausse, mais aussi de brusques baisses. Grâce à l’investissement programmé, vous lissez le prix moyen d’achat de vos valeurs mobilières.
La baisse des marchés devient moins stressante, car elle vous permet d’acheter plus d’actifs avec un même montant. Vous avez ainsi moins d’appréhensions à investir, notamment lorsque vous pensez que les marchés sont hauts.
Exemple : un investissement mensuel de 200 euros pendant 6 mois vous permet de lisser votre prix de revient unitaire.
Au total, vous avez investi 1 200 euros et acquis environ 14,73 unités, pour un prix de revient unitaire de 81,47 euros (versus 12 unités si vous aviez investi 100% au début). Vous avez ainsi été davantage protégé contre la volatilité des marchés.
Avec le DCA, vous seriez en positif dès le mois d’avril, contre le mois de juin pour l'investissement en bloc au début.
Automatisation et régularité de vos investissements
En automatisant vos investissements financiers avec le DCA, vous rentrez régulièrement sur les marchés financiers, sans avoir à penser à la bonne stratégie à adopter. Cela élimine les hésitations liées aux variations des marchés : plus besoin d’attendre "le bon moment" pour investir.
Vous adoptez ainsi une discipline d’épargne automatique qui favorise la croissance de votre patrimoine.
Une méthode accessible à tous les épargnants
L’investissement régulier est particulièrement adapté aux épargnants débutants, car il permet d’investir à son rythme, et d’avoir le temps de se familiariser avec les marchés actions.
De plus, le DCA permet d’investir de petites sommes d'argent. Cette approche démocratise l’investissement en Bourse, notamment auprès des épargnants les plus modestes.
Des performances reconnues
Des études, notamment celle de Ramify que nous avons mentionnée précédemment, montrent que le DCA permet d’obtenir un très bon rendement (colonne “répartition régulière”), juste derrière les épargnants chanceux qui investissent toujours lorsque les marchés sont bas (colonne “perfect timer”).
L’approche DCA fait mieux que les individus malchanceux qui investissent la veille des krachs, lorsque les marchés sont au plus haut (colonne “mauvais timer”, cf précédent graph).
De plus, l’étude SPIVA démontre que même les gérants professionnels ne peuvent pas prédire l’évolution des marchés (market timing). La plupart du temps, ils obtiennent des performances inférieures aux indices boursiers qu’ils cherchent à battre.
Pour conclure, l’investissement programmé DCA est :
- Un gain de temps
- Une tranquillité d'esprit
- Une méthode simple pour générer des performances intéressantes
Les limites de la méthode Dollar Cost Averaging
Bien que le DCA présente de nombreux avantages, il n'est pas une garantie de performance.
Des épargnants plaçant toute leur épargne d’un coup peuvent réussir à générer de meilleurs rendements, notamment s’ils entrent sur les marchés durant un point bas.
Nous développons cette méthode appelée le Lump Sum Investing (LSI) dans la section suivante.
Faut-il investir en Bourse en une seule fois ?
Il existe une autre approche de l’investissement en Bourse qui consiste à investir toute son épargne en une fois. C’est ce qu’on appelle le Lump Sum Investing (LSI).
Cette méthode LSI peut offrir des rendements potentiels importants à long terme (au moins 8 ans), grâce au caractère haussier des marchés financiers. Cependant, cette méthode n’est pas sans risques, surtout pour les investisseurs débutants.
La méthode LSI : un potentiel de rendement maximal
Investir en une seule fois permet de maximiser son exposition aux marchés financiers dès le premier jour d’investissement.
Comme les marchés boursiers ont une tendance haussière sur le long terme, un investisseur peut ainsi capter pleinement les performances du marché dès le début de son investissement.
Pour rappel, plus votre capital est investi tôt, plus l’effet boule de neige (intérêts composés) prendra de l’ampleur. Il pourra ainsi générer une croissance significative de votre patrimoine sur le long terme.
Exemple : une étude du gérant de fonds Vanguard a montré que le Lump Sum Investing surperforme le Dollar Cost Averaging dans 69% des cas. Cette étude portait sur l’indice mondial MSCI World durant une période d’observation de 1976 à 2022.
La méthode LSI : un risque de volatilité important
Il est important de noter qu’investir en une seule fois expose pleinement votre capital à la volatilité des marchés. Ainsi, une chute brutale des cours de Bourse peut réduire la valeur de votre investissement, ce qui peut être stressant et émotionnellement compliqué à gérer.
Avec le Lump Sum Investing, vous devez donc avoir du sang-froid pour supporter une éventuelle chute temporaire de la valeur de vos produits financiers.
Durant ces scénarios négatifs, il est crucial d’adopter une vision de long terme (au moins 8 ans) pour ne pas revendre vos actifs à une valeur décotée.
Dans quels actifs investir quand on débute avec la Bourse ?
Investir en Bourse peut sembler intimidant pour les débutants tant il y a un grand nombre de produits financiers.
Nous allons vous présenter plusieurs règles simples afin de mettre en place une stratégie d’investissement adaptée à votre profil financier.
Avant d’investir, constituez-vous une épargne de précaution
Avant d’investir en Bourse, vous devez constituer une épargne de précaution pour vos dépenses imprévues. Ainsi, vous ne serez pas obligé de revendre vos actifs dans la précipitation si vous avez besoin d’argent à court terme.
Vous ne devez investir en Bourse que de l’épargne dont vous êtes certain de ne pas avoir besoin avant au moins 8 ans à 10 ans. La Bourse est uniquement compatible avec un horizon de placement long.
Cet horizon de placement permet d’absorber les éventuels cycles de baisse de la Bourse. Vous maximiserez ainsi vos chances de réaliser des plus-values à la sortie.
Lire aussi : Combien avoir de côté à 30 ans ?
Diversifiez vos actifs boursiers
L’un des principes fondamentaux de l’investissement est de ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. Cela permet de limiter l’impact négatif d’une contre-performance d’une entreprise.
La diversification en Bourse consiste à répartir votre capital dans un grand nombre de sociétés différentes :
- Des secteurs économiques variés : nouvelles technologies, biens de consommation, énergies, industrie, etc.
- Des zones géographiques diversifiées : France, Europe, États-Unis, Chine, pays émergents, etc.
Pour simplifier la diversification de votre portefeuille boursier, nous vous recommandons d’investir dans des fonds d’investissement (ETF ou OPCVM). Il s’agit de paniers regroupant un plus ou moins grand nombre d’actions.
Exemple : en investissant dans un Exchange-Traded Funds (ETF) qui réplique la performance de l’indice mondial MSCI World, vous diversifiez votre portefeuille dans près de 1 400 entreprises à travers 23 pays développés. Tout cela, en investissant dans un seul produit financier !
Ces fonds d’investissement ETF sont donc un véritable gain de temps pour les investisseurs débutants. Ils sont le socle de la gestion passive.
Focus sur la gestion active
Il existe une autre approche de l’investissement en Bourse : la gestion active. Cela consiste à ne sélectionner que certaines entreprises dans son portefeuille.
Vous pouvez choisir vous-même les actions de sociétés que vous mettez en portefeuille : le stock picking.
Vous pouvez aussi passer par des fonds d’investissement qui feront ce travail de curation pour vous. On parle alors de fonds gérés activement.
La gestion passive : le meilleur choix pour se lancer en Bourse
Dans cette rubrique, nous allons vous présenter pourquoi la gestion passive peut vous aider à débuter sereinement en Bourse.
Qu’est-ce que la gestion passive ?
La gestion passive vise simplement à répliquer la performance d'un indice boursier comme le MSCI World, le CAC 40 (actions françaises) ou le Stoxx 600 (actions européennes) ou le Nasdaq (actions américaines).
Il existe des produits qui répliquent ces indices : les fonds indiciels, aussi appelés trackers ou ETF.
Les avantages de la gestion passive pour les débutants
Nous allons vous présenter les 4 avantages de la gestion passive par rapport à la gestion active.
Simplicité d’usage
L’investisseur peut se constituer un portefeuille en investissant dans un ou plusieurs ETF. C’est un véritable gain de temps dans sa gestion de patrimoine.
À l’inverse, la gestion active est plus chronophage, car vous devez sélectionner chaque action d’entreprise.
Diversification automatique de vos investissements
Cette approche passive via les fonds indiciels permet d’automatiquement diversifier votre patrimoine.
Vous n’avez pas à vous demander dans quelles entreprises investir, ni si c’est le bon moment pour le faire.
La gestion passive est un bon complément à la méthode DCA pour étaler dans le temps ses investissements.
Des frais réduits
En investissant dans seulement un ou plusieurs ETF, et non pas une multitude d’actions d’entreprises, vous limitez les frais de transaction.
De plus, les équipes de gestion en charge des ETF sont réduites comparativement aux gérants de fonds actifs. Elles doivent simplement recopier la performance de l’indice choisi.
Ainsi, les ETF passifs facturent moins de frais de gestion annuels et de frais d’entrée que les fonds d’investissement gérés activement.
Des performances supérieures à la gestion active
Les études, comme celle de SPIVA, démontrent que la plupart des gestionnaires d’actifs professionnels sous-performent leur indice de référence. Ils échouent à ne sélectionner que les entreprises qui produiront le meilleur retour sur investissement.
Cela signifie que les investisseurs passifs obtiendront généralement un meilleur rendement que les investisseurs actifs qui choisissent eux-mêmes les entreprises.
Les inconvénients de la gestion passive
Nous allons vous présenter les 2 principales limites de la gestion passive.
Pas de sélection des entreprises
Les fonds passifs suivent strictement leur indice de référence. Ils ne sont donc pas adaptés aux investisseurs qui veulent précisément investir dans certaines entreprises, ou sélectionner des opportunités qu’ils auraient ciblées.
De plus, tant qu’une société fait partie de l’indice de référence, le fonds ETF la conservera en portefeuille, même si celle-ci est en grande difficulté financière. Cela peut donc dégrader la performance du fonds.
Risque de concentration de certains indices
Certains indices boursiers, notamment les indices pondérés par la capitalisation, peuvent se retrouver surpondérés dans des secteurs spécifiques ou des entreprises dominantes.
Exemple : le S&P 500 américain est fortement influencé par les grandes entreprises technologiques comme Apple et Microsoft. Cette concentration peut accroître les risques si ces secteurs ou entreprises connaissent des difficultés.
Les astuces pour bien investir en Bourse quand on débute
Voici 7 bonnes pratiques pour bien débuter dans l’investissement en Bourse.
Investir dans des produits que financiers que vous comprenez
Ne vous laissez pas séduire par des placements financiers ou des classes d’actifs aux rendements prometteurs si vous ne comprenez pas leur fonctionnement.
Prenez le temps d'étudier les produits financiers ou les sociétés qui vous intéressent avant d’investir (secteur d’activité, zone géographique, croissance du marché, etc.).
Les débutants doivent être particulièrement vigilants à ce premier point afin de ne pas investir dans des produits inadaptés à leur profil.
Ce n’est pas parce que les cryptos (Bitcoin, Ethereum, etc.) sont à la mode qu’elles sont adaptées à votre profil.
Fixez-vous des objectifs clairs pour votre épargne
Avant d’investir, définissez vos attentes : épargnez-vous pour votre retraite, un achat immobilier, pour faire fructifier votre épargne, etc. ?
En ayant ces objectifs en tête, vous pourrez plus facilement définir votre horizon de placement. Vous pourrez ainsi choisir les meilleurs placements pour votre patrimoine (assurance-vie, Plan Épargne Retraite PER, Compte-Titres Ordinaire, Plan d’Épargne en Actions, etc.), ainsi que les actifs boursiers adéquats.
Ne pas céder à la panique quand les marchés baissent
La volatilité fait partie intégrante de l’investissement en Bourse. Les périodes de baisse des marchés peuvent provoquer un stress considérable. Si vous vendez durant ces périodes, vous pouvez réaliser de fortes moins-values.
Rappelez-vous que la Bourse évolue de manière cyclique, et que les marchés ont historiquement tendance à croître sur le long terme. Gardez à l’esprit vos objectifs d’investissement à long terme afin de rester serein durant les périodes de turbulence.
Se détacher de l’actualité des marchés financiers
Être informé est important, mais il est tout aussi crucial de ne pas se laisser envahir par l’actualité économique et financière quotidienne.
Des informations contradictoires peuvent brouiller votre jugement, et vous pousser à prendre des décisions hâtives.
Une fois votre stratégie définie, concentrez-vous sur son exécution, sans vous laisser distraire par les médias et les influenceurs.
Conserver éventuellement une poche de gestion active dans son patrimoine
Comme nous l’avons vu, la gestion passive génère de meilleurs résultats que la grande majorité des professionnels de l’investissement actif.
En effet, sélectionner les meilleures actions d’entreprises (le stock picking) est une tâche très difficile, tout comme décider quel est le bon moment pour investir en Bourse (le market timing).
Toutefois, certains épargnants ressentent le besoin de faire du trading en Bourse, c’est-à-dire choisir les titres qu’ils vont mettre en portefeuille.
Pour ces personnes, il peut être intéressant de cumuler une gestion de patrimoine en Bourse passive, et de mettre en place une petite poche de gestion active :
- La gestion passive permet de diversifier son patrimoine et d’obtenir de meilleures performances que la plupart de gérants actifs professionnels.
- La gestion active permet d’investir selon vos convictions et de prendre du plaisir en arbitrant vos actifs boursiers, sans mettre en péril la performance de votre patrimoine.
Obtenir des conseils adaptés à son profil d’investisseur
Chaque investisseur a des objectifs et une tolérance au risque de perte qui lui sont propres. Un rendez-vous avec un conseiller financier peut vous aider à construire un portefeuille adapté à votre situation.
Il saura vous guider dans le choix des enveloppes fiscales, de la sélection des actifs offrant des avantages fiscaux (certains FCPI ou SCPI par exemple) et de l’optimisation de votre impôt sur le revenu.
Si vous préférez une approche plus autonome, prenez le temps de vous former à l’investissement. Vous pouvez aussi utiliser des outils en ligne, comme des simulateurs, pour évaluer différents scénarios.
Il est important de ne pas suivre les conseils adressés à d’autres profils d’investisseurs. En effet, ce qui peut fonctionner pour un épargnant peut être contre-productif pour un autre.
En savoir plus : L’Academy Ramify pour vous former sur les différents sujets d’investissement
Soyez patient lorsque vous investissez en Bourse
Investir en Bourse est une stratégie de moyen terme ou de long terme. Les gains rapides peuvent exister, mais ils s’accompagnent souvent de risques très élevés.
Vos investissements ont besoin de temps pour fructifier (notamment grâce aux intérêts composés). Il est normal de ne pas forcément réaliser des gains immédiats, surtout durant les périodes de volatilité (crise sanitaire, etc.).
Conclusion : Quand investir en Bourse ? Faut-il investir actuellement ?
L’idée d’attendre le “bon moment” pour investir est séduisante, mais les études montrent qu’il est inefficace de chercher à anticiper les fluctuations des marchés financiers.
Historiquement, le cours des actions évolue de manière haussière sur le long terme. Commencer tôt permet de maximiser l’effet boule de neige (intérêts composés), et ce même lorsque les marchés sont hauts.
Les investisseurs qui privilégient la régularité à travers des stratégies comme le Dollar Cost Averaging obtiennent généralement de meilleurs résultats que ceux qui tentent de prédire le marché (market timing). De plus, investir régulièrement réduit l’impact de la volatilité.
Pour maximiser vos chances de réussite, nous vous recommandons de diversifier vos prises de participation. Votre patrimoine en Bourse sera ainsi plus résilient en cas de difficulté d’un secteur économique ou d’une zone géographique.