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Tout savoir sur le Private Equity et comment investir

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Définition : Qu'est-ce que le Private Equity (ou capital investissement) ?

Le Private Equity (capital investissement) est un type d’investissement ciblant des entreprises non cotées en Bourse. Les investisseurs achètent des parts de l’entreprise auprès de ses actionnaires. Ils financent ainsi sa croissance, et espèrent obtenir une plus-value à la revente de leurs parts.

Il existe pourtant de nouveaux moyens d’investir dans ces sociétés non cotées et de profiter des mêmes opportunités que les investisseurs institutionnels. Le Private Equity permet d’investir à différents stades de développement d’une entreprise et peut ainsi intéresser un grand nombre d’investisseurs privés.

Définition du Private Equity

Comme le souligne Christian de Boissieu, alors président délégué du Conseil d’Analyse Économique (CAE), le Private Equity désigne « l’ensemble des instruments et des procédures visant à augmenter les fonds propres des entreprises non cotées ».

Le Private Equity est ainsi une activité d’investissement essentielle pour soutenir les entreprises, dans tous les domaines, technologiques comme industrielles. Il permet à ces entreprises de limiter les endettements contractés et de bénéficier de fonds propres.

Un enjeu pour les entreprises

Concrètement, le Private Equity permet de placer son épargne dans l’économie réelle. Un grand enjeu est notamment de transformer les PME (Petites et Moyennes Entreprises) en ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Ces dernières représentent près de 40 % du PIB (produit intérieur brut), c’est-à-dire de l’activité économique du pays. Les ETI, cibles du Private Equity, représentent ainsi plus du tiers des exportations.

Pour l’entreprise non cotée qui reçoit un investissement, le Private Equity permet d’obtenir un accompagnement stratégique, d’accéder à de nouveaux relais de croissance et des partenaires de confiance. Le Private Equity permet aux entreprises de se renforcer sur leurs marchés et de créer des emplois.

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Les différents types de marché du Private Equity : marché privé et marché public

Entre le marché privé (non-coté) et le marché public (coté) réside une différence majeure, liée à la liquidité des placements. Sur un marché non-coté, un investisseur aura bien plus de difficultés à se retirer d’un placement avant son arrivée à terme.

Les investissements en Private Equity ont donc un horizon d’investissement plus long qu’en marché coté.

À ce stade, quelques stratégies de Private Equity méritent d’être explicitées :

  • Capital-Risque (Capital-Innovation) : cette stratégie vise à proposer une participation au capital à des entreprises récentes prometteuses, en échange d’un financement minoritaire.
  • Capital-Développement (Growth Capital, capital croissance) : le processus est identique au précédent, mais s’adresse à des sociétés plus matures. Elles disposent d’un potentiel de croissance important, et sont parfois en voie d’essaimage.
  • Capital-Transmission (leveraged buy-out(LBO)) : l’objectif de cette stratégie est d’utiliser l’effet de levier et l’emprunt pour racheter une entreprise très développée et profitable.
  • Capital Retournement : cette stratégie implique de restructurer et réorganiser une société en difficulté financière, avec le possible appui des fonds.
  • Capital d'amorçage : il s’agit d’un apport de différents avantages à une jeune entreprise prometteuse (réseau professionnel, capital financier…)
  • Fonds Souverains : détenus par des Etats, leur objectif est tourné vers la transmission aux nouvelles générations.

Comment fonctionne le Private Equity ?

La structure d’un fonds de Private Equity

Pour tout capital-investissement, deux types de partenaires participent à l’exportation des fonds dans l’entreprise :

  • Les Limited Partners, parmi lesquels figurent des banques, assurances, des fonds de pension ou encore des fiducies.
  • Les General Partners, qui sont responsables de la gestion du fonds. Il s’agit concrètement de dirigeants associés assurant le suivi des opérations et la communication entre investisseurs et entreprises.

Ces deux entités se partagent la plus-value réalisée lors de la vente de l’entreprise. En outre, les frais de gestion du fonds de Private Equity sont versés aux General Partners.

Des investissements détenus par des fonds spécialisés

Jusqu’à maintenant, la plupart des participations prises dans des entreprises étaient détenues par des fonds spécialisés. Par leurs moyens et leur expertise, ces fonds sont des acteurs prépondérants du Private Equity, en initiant et accompagnant les transactions les plus importantes.

Les investissements sont réalisés sur une période qui va généralement de 5 à 7 ans. C’est le temps nécessaire pour que les objectifs liés à l’investissement reçu soient atteints. Au bout de cette période, il est possible de revendre ses participations à d’autres investisseurs. Il est aussi possible que la société ayant bénéficié du Private Equity entre en bourse, ce qui permet d’échanger ses parts directement sur le marché financier.

Toutefois, les fonds spécialisés et sociétés de gestion ne sont pas les seules entités qui structurent et alimentent le Private Equity. Le capital-investissement est aussi soutenu par des entités comme la BPI (Banque publique d’investissement), ou encore des banques et groupes d’assurances.

4 fonds disponibles pour les épargnants

On distingue communément 4 types de fonds disponibles pour les épargnants. La différence principale entre ses fonds est le type d’entreprise dans lequel des participations sont prises, et la maturité de ces entreprises. On distingue ainsi les :

  • Fonds Communs de Placement à Risque (FCPR) : 50 % minimum de ces fonds sont investis en titres de PME et ETI non cotées.
  • Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) : la spécificité de ces fonds est de cibler les entreprises non cotées innovantes. Au minimum, ce sont 70 % des fonds qui doivent être investis vers des PME européennes de ce type.
  • Fonds d’investissement de Proximité (FIP) : ces fonds doivent investir dans des parts d’entreprises régionales, ou géographiquement regroupées. Ce dispositif permet de soutenir un écosystème économique local. Là encore, les PME ciblées peuvent être françaises comme européennes.
  • Fonds Professionnels de Capital-Investissement (FPCI) : ces fonds sont semblables aux FCPR définis ci-dessus, en ciblant à hauteur de 50 % des titres de PME et ETI non cotées. Toutefois, seuls les clients les plus aisés y ont accès, car le ticket d’entrée minimum est généralement de 100 000 €.  

Le Private Equity, un investissement accessible aux particuliers ?

Cette typologie fait apparaître une distinction entre investisseurs particuliers et investisseurs professionnels ou avertis. Le Code Monétaire et Financier précise que les investisseurs professionnels ont les connaissances et l’expertise suffisantes pour prendre des décisions propres et surtout évaluer les risques liés aux investissements souscrits.

En général, pour un particulier, le montant minimum à investir est compris entre 1 000 € et 3 000 €. Pour un professionnel, il n’est pas rare que le montant minimum investi soit compris entre quelques centaines de milliers d’euros ou un million d’euros. Les professionnels ont accès à plus de capital et de moyens de financement sur les marchés.

Le Private Equity est vraiment en voie de démocratisation. Des podcasts comme « Bienvenue au Capital » de Mathieu Colombarini donnent la parole à des personnes expérimentées pour échanger à propos de stratégie et inspirer les particuliers.

Quel est le rendement moyen d’un investissement en Private Equity ?

Une question récurrente des particuliers qui souhaitent investir en Private Equity avec Ramify est de savoir quel retour sur investissement (ROI) il est possible d’espérer. Il est prouvé que les rendements sur le long terme sont très intéressants.

L’association d’investisseurs France Invest a estimé que le rendement du Private Equity dans sa globalité était de 12,2 % par an sur les 15 dernières années, et même 14,5 % sur les 10 dernières années.

Ce chiffre est une moyenne. De par sa nature, le capital investissement a des rendements très variés. Dans le cas où l’investissement porte ses fruits et que les entreprises du portefeuille atteignent leurs objectifs, le rendement peut être bien plus élevé.

Il est intéressant de noter que le Private Equity est en moyenne plus rentable que les investissements en bourse. En effet, d’après l’étude de France Invest en 2021, le rendement du Private Equity est supérieur de l’ordre de 3 points par rapport aux indices boursiers type CAC 40 pour les 10 dernières années, et même de 6 à 7 points sur les 15 dernières années.

Le Private Equity est par ailleurs bénéfique tant aux investisseurs qu’aux entreprises ciblées. Comme le souligne Claire Chabrier, présidente de France Invest « l’expérience et l’accompagnement des fonds d’investissement dans la transformation des entreprises  les rendent plus résistantes ».

Le co-investissement en Private Equity

Qu’est-ce que le co-investissement ?

Très souvent, on observe que les opérations sont réalisées en co-investissement.

C’est-à-dire que la société de gestion (aussi appelée General Partner, ou GP) permet à des tiers d’investir avec elle, en syndiquant une partie de son investissement. Les investisseurs tiers qui co-investissent (Limited Partners, ou LPs) sont souvent des investisseurs institutionnels, mais il peut aussi s’agir de family offices ou de particuliers bien informés.

Quels sont les avantages du co-investissement ?

Le co-investissement a plusieurs avantages notables, comme :

  • Augmenter l’investissement et le contrôle sur les sociétés en portefeuille,
  • Mutualiser le risque,
  • Répondre aux besoins des clients qui cherchent des expertises complémentaires et variées.

Quelles stratégies déterminent une décision de co-investissement ?

3 stratégies déterminent typiquement une décision de co-investissement entre GP et LPs :

  • Stratégie thématique : un co-investissement est pertinent pour cibler un même secteur d’activité, une zone géographique, une nature d’actif ou encore un type de transaction. Cela permet de piloter au mieux le couple rendement/risque.
  • Stratégie de diversification : à la différence de la stratégie thématique, il s’agit de s’exposer à une diversité d’opportunités pour maîtriser son risque et avoir un portefeuille résilient. Cette stratégie n’est pas toujours simple à mettre en place, car il faut une équipe avec une large expertise. C’est là que le co-investissement est pertinent.
  • Stratégie opportuniste : ici, la thèse du fonds est souvent agnostique, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de marché ou d’actifs de prédilection. Le fonds regarde avant tout le rapport risque/rendement et se positionne pour des participations de nature variées.

Le cycle de vie d’un fonds de Private Equity

Les fonds de Private Equity fonctionnent par cycles qui vont de la constitution du fonds à sa liquidation par les gestionnaires, en passant par les étapes d’investissement puis de désinvestissement.

  • Constitution du fonds : la société de gestion procède à la collecte des capitaux qui seront investis auprès des investisseurs particuliers ou institutionnels. À partir de là, la durée de vie d’un fonds est typiquement de 8 à 10 ans, voire 12 ans pour un fonds de fond.
  • Investissement : après la constitution du fonds en première année, les 3 années suivantes sont généralement dédiées aux investissements. Les investisseurs sont amenés à libérer leurs engagements de souscription. Les entreprises non cotées dans lesquelles il faut investir sont désignées par les gestionnaires. Ces derniers peuvent aussi réaliser un appel de fonds (réalisé le plus souvent à l’écrit) pour demander un apport supplémentaire de capitaux aux investisseurs.
  • Désinvestissement : les années 5, 6 et 7 ou la seconde moitié du cycle sont consacrés au désinvestissement, c’est-à-dire à la vente et cession des participations obtenues en phase d’investissement. Le but étant de réaliser des plus-values, et de distribuer les produits de ces investissements aux investisseurs.
  • Dissolution : les dernières années du fond sont consacrées à l’arrêt d’activité et à la dissolution financière comme légale du fonds constitué. C’est la société de gestion elle-même qui gère la liquidation du fonds.

Attention, ici la liquidation et la dissolution ne sont pas une mauvaise chose : lorsque les participations sont vendues, il est du fonctionnement normal d’un fonds que celui-ci soit dissous, pour laisser place à la constitution d’un nouveau fonds.

Une exception à ce cycle de vie de principe : les fonds evergreen. Ces derniers ne déclenchent la phase de désinvestissement qu’en fonction des besoins ou intérêts des associés. En conséquence, la date de sortie du fonds n’est pas en lien avec le moment d’entrée.

Ces fonds evergreen bénéficient d’une certaine souplesse, en proposant aux Limited Partners d’attendre le meilleur moment pour céder leurs parts. De son côté, l’entreprise peut bénéficier d’un temps d’investissement plus long que les classiques 5 à 7 ans.

L'inconvénient de ces fonds evergreen réside dans le peu de liquidités que les investisseurs peuvent espérer retirer avant le désinvestissement… Tout en ayant très peu d’informations sur ce moment de cession.

Le marché primaire et le marché secondaire du Private Equity

La différence entre le marché primaire et le marché secondaire

Le marché primaire est relatif à la constitution d’un fonds et aux prises de participations initiales, effectuées par l’investisseur principal ou la société de gestion. Le marché secondaire permet quant à lui de se porter acquéreur de parts d’un fonds déjà créé, avec une transaction de gré à gré entre vendeur et acheteur.

Le marché secondaire est adapté aux particuliers

Le marché secondaire est vraiment intéressant pour les investisseurs particuliers qui n’ont pas des millions d’euros à investir, et qui veulent simplement diversifier le placement de leur épargne, tout en bénéficiant des avantages fiscaux décrits.

Toutefois, un investisseur particulier non initié a tout intérêt à investir auprès d’un organisme comme Ramify, pour être accompagné et conseillé dans toute la procédure. Il n’est pas aisé de trouver des opportunités lorsqu’on ne connaît pas personnellement le Private Equity.

Pour un particulier, le marché secondaire permet à la fois de se positionner sur des investissements plus matures, mais ayant aussi des durées d’investissement plus courtes. Il est aussi plus simple et plus rapide d’investir dans des portefeuilles d’actifs existants.

Les principaux avantages du marché secondaire

Reprenons les principaux avantages pour un investisseur à investir via le marché secondaire :

  • Bénéficier d’une décote : l’investisseur profite d’une décote en comparaison à la valeur de liquidation des participations, il a donc intérêt à se porter acquéreur de parts de fonds qui la propose.  
  • Profiter d’un portefeuille déjà mature : il est possible pour l’investisseur d’avoir de premiers indicateurs de performance du fonds et des entreprises au portefeuille. Cela permet de limiter le risque et de déceler des opportunités.

Si le marché secondaire fonctionne si bien, c’est aussi parce que les vendeurs y trouvent leur compte. Ils peuvent en effet :

  • Accroître leur capacité d’adaptation : si le vendeur est un fonds, ce dernier peut gérer toutes les lignes de son portefeuille, réallouer du capital, céder des participations pour sécuriser la performance.
  • Récupérer des liquidités : l’argent récolté par la vente de participations permet de récupérer des liquidités, pour rembourser les dettes contractées pour le levier, ou réinvestir dans des entreprises prometteuses.

Pour en savoir plus sur les avantages du marché secondaire, retrouvez notre article dédié !


Pourquoi investir en Private Equity ? Les principaux avantages

Le Private Equity est tourné vers une classe d’actifs historiquement performants sur la durée.

Le Private Equity permet d’effectuer une diversification de son capital, et apparaît souvent comme solution d’investissement complémentaire aux produits classiques, moins rémunérateurs, comme le Livret A, Livret de développement durable et solidaire (LDDS), les Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) ou les placements vers les valeurs mobilières comme les actions et obligations.

Il est estimé qu’à la fin 2020, le capital investissement a atteint une performance nette annuelle de 12,2 % sur les 15 dernières années. Le risque est maîtrisé en investissant dans plusieurs entreprises ayant elles-mêmes des profils différents, et donc des rendements espérés plus ou moins élevés. Le Private Equity n’est pas aussi risqué qu’escompté parfois par les particuliers.

Les 6 types d’investissement en Private Equity

Le terme Private Equity recouvre des types d’investissement différents, selon la taille des entreprises ciblées, l’objectif et les modalités de transaction.

Venture Capital (ou capital risque)

Le capital risque est une forme de Private Equity qui permet aux investisseurs d’investir dans de jeunes entreprises en développement. Il y a donc un niveau de risque plus important que les autres types d’investissement que nous allons voir par la suite.

Le capital risque désigne dans les faits une prise de participation, temporaire et minoritaire, dans une entreprise non cotée. Il intervient à plusieurs stades de la vie d’une entreprise. On parle de capital amorçage lorsque l’activité de l’entreprise n’a pas encore débuté et qu’il faut la financer en amont. On parle de capital création lors des 3 premières années d’activité pour l’entreprise.

On peut citer comme acteur présent sur ce type d’investissement le fonds Eurazeo, très investi dans le capital risque et le capital innovation. Ramify propose d’ailleurs la FCPI Eurazeo Patrimoine.

Growth (ou capital développement)

Le capital développement s’adresse à des sociétés plus matures, mais qui conservent une croissance très forte, parfois supérieure à 50 % par an. Ces sociétés ont besoin de capital pour accélérer, après avoir validé leur modèle et sa viabilité. Le Growth est à l’intermédiaire entre le capital risque et le buy out.

Le capital développement répond à un besoin de lancement d’un nouveau produit, de conquête d’un nouveau marché, d’industrialisation de la production ou de passage à l’échelle. Il est intéressant d’investir à ce stade, car les sociétés sont généralement en hypercroissance.

Le Buy Out (rachat avec levier)

Dans ce cadre, l’activité de capital investissement consiste à réaliser un montage financier pour procéder au rachat d’une entreprise, la plupart du temps avec levier. Le rachat passe le plus souvent par la création d’une holding, qui s’endette pour l’acquisition de la société cible.

Les acheteurs peuvent être de plusieurs natures. Il peut s’agir de cadres dirigeants de l’entreprise comme d’investisseurs externes. Quoi qu’il arrive, dans une opération de buy out, les acheteurs deviennent actionnaires majoritaires. C’est là une différence clé avec le growth ou le capital venture précédemment présentés.

Private debt

Le Private debt est similaire au buy out, c’est-à-dire qu’il désigne des opérations visant à prendre une participation très importante ou majoritaire. Toutefois, les émetteurs de dette privée ne sont pas les banques comme dans le cas du LBO (leveraged buy-out). Ce sont plutôt des asset managers, des hedge funds, des fonds de capital risque.

Ce mode d’investissement s’est beaucoup développé à la suite de la crise financière de 2008, après laquelle les banques ont restreint le financement alloué aux buy out. Il y a aussi le constat que beaucoup d’entreprises sont trop petites pour avoir accès au marché obligatoire, ou trop grandes pour emprunter auprès des banques locales.

Real estate (investissement dans l’immobilier)

Le Private Equity immobilier regroupe les investissements réalisés la plupart du temps auprès de Fonds Spécialisés ou de Club Deals. Le regroupement d’investisseurs permet d’accéder à des actifs très prisés et de se constituer un patrimoine immobilier.

Typiquement, un fond spécialisé en immobilier va se positionner sur un actif avec un fort potentiel d’appréciation ou de revalorisation. Les capitaux sont alors bloqués pendant la réalisation de l’opération, mais la revente de l’actif peut permettre de hauts rendements. Il y a aussi des avantages fiscaux comme l’exonération de l’IFI (Impôt sur la fortune immobilière).

Fonds secondaires

Il est possible d’opter pour une stratégie d’investissement en Private Equity passant par les fonds secondaires. Autrement dit, il s’agit d’acquérir des parts auprès d’entités s’apprêtant à désinvestir tout en recherchant de nouvelles liquidités.

Les fonds ayant choisi d’ouvrir la voie aux investissements en secondaire bénéficient d’opérations réalisées sur du plus court-terme. Autrement dit, les liquidités sont accessibles plus rapidement que via les stratégies primaires.

En outre, les stratégies fondées sur les fonds secondaires offrent des possibilités de diversification intéressantes.


La fiscalité en Private Equity

La fiscalité d’un investissement en Private Equity peut-être attractive, à condition de respecter certaines règles. Il est possible de bénéficier de réduction d’impôt sur le revenu, et d’exonération sur le plus-values réalisées.

Souscription via FCPI

En Private Equity, la souscription via un FCPI permet d’avoir un taux de réduction d’impôt de 18 %, 23 % ou 25 %. Il faut conserver les parts 5 ans. Cet avantage est plafonné comme le sont les niches fiscales.

Pour tout comprendre, retrouvez notre article dédié aux FCPI et leurs avantages fiscaux !

Souscription via FCPR

La souscription via un FCPR ne donne pas de réduction d’impôts directe lors de l’investissement, mais il y a une exonération de l’IR (impôt sur le revenu) sur la plus-value de cession des parts quand elles sont détenues depuis plus de 5 ans.

Souscription via FPCI

Enfin, la fiscalité est aussi intéressante pour les FPCI, c’est-à-dire les fonds professionnels. Pour les FPI fiscaux, les personnes physiques ont une exonération totale des plus-values qui sont réalisées, et les sociétés ont un IS au taux réduit de 15 %. Le cadre fiscal du Private Equity est allégé.

Comment investir en Private Equity ?

Actuellement, les opportunités d’investissement en capital-investissement se multiplient. Les PME et ETI qui se sont endettés pour résister à la crise sanitaire doivent désormais reconstituer leurs fonds propres et accéder à de nouvelles sources de capital.

Les moyens de prendre des participations sont différents selon le type d’investisseur. Dans le cas des sociétés de gestion, ces dernières récoltent du capital et définissent une thèse d’investissement qui guide la sélection.

En achetant une part de la société de gestion ou du fond, l’investisseur devient aussi actionnaire indirect des sociétés qui reçoivent des investissements.

C’est aussi comme cela qu’un particulier peut aisément investir en Private Equity grâce à Ramify.

Quels frais pour un investissement en Private Equity ?

Si l’on regarde le parcours d’investissement, les frais sont comme suit :

  • Les frais d’entrée (0-5 %)
  • Les frais de gestion (1-3 %)
  • Les frais de performance et sur-performance.
  • le carried interest, qui permet à l’équipe de gestion de recevoir une partie des revenus générés, ce montant variant selon les fonds. Le taux minimal d’investissement doit être de 1 % (pour les fractions inférieures ou égales à 1 milliard d’euros) pour pour que ces actions de carried investi soient valides.
  • Ces frais et le partage de la performance sont encadrés par des clauses de hurdle, qui fixent des objectifs de rendement.
  • On parle enfin de catch up pour désigner une configuration dans laquelle les fondateurs du fonds de Private Equity reçoivent en priorité les premiers revenus distribués, jusqu’à avoir compensé leur investissement initial.

En définitive, les investisseurs doivent s’acquitter de ces frais pour pouvoir accéder au fonds, puis rémunérer le fonds pour la gestion du capital et les rendements générés.

Comment sortir d’un investissement en Private Equity ?

Lors d’un investissement en Private Equity, les avoirs sont dits « bloqués » pendant la durée de vie prévue du fonds. C’est-à-dire que le montant investi et son rendement sont rendus au moment de la liquidation du fonds, conformément à ce qui est prévu lors de sa constitution.

Toutefois, il est possible de sortir d’un fonds de Private Equity en demandant le rachat de ses parts. Il faut en effet qu’il y ait assez de liquidités pour compenser le retrait des fonds d’un investisseur qui veut sortir.

L’acte de cession qui termine la sortie est une procédure classique, et le marché secondaire permet aux particuliers d’investir en Private Equity eux aussi.  

Les risques de l’investissement en Private Equity

Comme tout investissement, les opérations menées en Private Equity présentent certains risques.

  • Le risque de liquidité, lié à la capacité ou non de céder rapidement des actifs lorsqu’ils ne sont pas cotés. Pour rappel, un actif non coté n’est pas liquide.
  • Le risque de perte en capital se traduit par l’absence de garantie et la possible perte des sommes investies (totales ou partielles). Les entreprises non cotées, parfois plus petites, sont exposées à des risques plus grands du fait de leur vulnérabilité.
  • Le risque lié aux cycles économiques renvoie aux fluctuations des marchés. L’année d’investissement et la conjoncture ont un impact sur les investissements, tout autant que sur les cessions et reventes. La meilleure protection consiste à adopter une stratégie de diversification des investissements, afin de diluer le risque.

Comment mesurer la performance d’un investissement en Private Equity ?

La performance d’un investissement en Private Equity se mesure par rapport aux revenus perçus grâce au montant investi. Si les parts acquises ont gagné en valeur, alors une plus-value est réalisée.

Plus spécifiquement, on peut se fier à quelques indicateurs clés, comme le taux de rendement interne (TRI), le total value to paid in (TVPI) et le multiple on invested capital (MOIC).

  • Le taux de rendement interne (TRI) : l’indicateur permet d’actualiser les cash flows futurs et les distributions en liquidités. Il se mesure généralement annuellement et s’élève entre 10 et 15 % généralement.
  • Le total value to paid in (TVPI) : ce ratio lorsqu’il est supérieur à 1 signifie que les revenus distribués sont supérieurs au capital investi. C’est une mesure de la valeur totale rapportée au capital versé.
  • Le multiple sur fonds propres (MOIC) : cet indicateur financier est similaire au TRI, mais il ne prend pas en compte le temps passé depuis l’investissement. Pour un individu qui place 10 000 € qui deviennent 30 000 €, le MOIC est de 3.

Les experts Ramify sélectionnent pour vous les fonds les plus performants et fiables.


Comment choisir les meilleurs fonds de Private Equity ?

Les meilleurs fonds de Private Equity sont les fonds dont les rendements ont été les plus élevés sur les années d’activités. On parle de « track record » pour désigner l’historique des investissements effectués, des prises de participation, et du résultat final des opérations.

Les meilleurs fonds montrent aussi une vraie résilience dans la gestion de leur portefeuille. Les entreprises présentent des fondamentaux solides et des capacités d’adaptation face aux crises.

On observe aussi que les meilleurs fonds de Private Equity sont les fonds qui développent au fil des années une expertise spécifique, au sein d’une industrie particulière ou d’un type précis d’opérations.  


Les meilleurs fonds de Private Equity

Les meilleurs fonds de Private Equity sont disponibles sur Ramify. Les fonds distribués sont choisis spécifiquement pour la confiance et les qualités de gestion inhérente à leurs activités.

A noter que les meilleurs fonds de Private Equity ne sont pas les fonds avec le montant de souscription minimum le plus élevé. Vous trouverez aussi bien avec Ramify des fonds dont le montant à investir est d’au moins 20 000 € (Idinvest Entrepreneurs Club, Private Value 3), que 100 000 € (Altaroc Global 2022, Ardian Co-Investment Fund VI).

Comme évoqué, des fonds avec une expertise sectorielle spécifique peuvent être particulièrement attractifs. C’est le cas d’Eurazeo European Real Estate II pour l’immobilier, ou du fonds Starquest pour financer la décarbonation des entreprises.

Les meilleurs fonds savent identifier des tendances de fond qui feront des entreprises sélectionnées des entités à la croissance pérenne sur le long terme.


Comment construire son portefeuille de Private Equity ?

Notons d’abord que l’investissement en Private Equity peut intervenir à tous les stades de développement d’une entreprise, de sa création à son retournement ou sa cession.

Le Private Equity est avant tout un placement financier qui engage l’investisseur sur une certaine durée auprès d’une entreprise, la plupart du temps non cotée. Le Private Equity est aussi un moyen de diversifier son portefeuille.

Pour rappel, le Private Equity existe sous plusieurs formes qu’il faut distinguer, avec le capital-risque, le capital-développement, le capital transmission et enfin le capital-retournement.

  • Le capital risque (ou venture) : il s’agit d’investir dans de jeunes sociétés à la recherche de financements privés pour lancer l’activité. Le plus souvent ces jeunes entreprises évoluent dans les secteurs les plus innovants comme la technologie.
  • Le capital développement (ou growth) : cette fois, les entreprises ciblées sont déjà à la fois établies et en voie de rentabilité avancée. Le capital injecté par les investisseurs permet de développer l’activité à l’étranger, réaliser une acquisition stratégique, diversifier l’offre proposée.
  • Le capital transmission (ou buyout) : ce type d’investissement concerne des entreprises matures, que des investisseurs veulent racheter avec potentiellement un effet levier et de la dette. Le but est aussi de maintenir et développer l’activité.
  • Le capital retournement (ou turn) : il s’agit d’opérations financières réalisées dans le cadre d’une reprise d’une entreprise en difficulté, de rachats d’actions ou d’obligations dans le cadre d’une scission ou d’une consolidation.

Il est vivement conseillé de suivre la méthodologie de construction de portefeuille proposée par Ramify, que vous retrouverez juste ici !

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