Simulateur pour le calcul des impôts sur vos crypto monnaies
Comment sont imposées les cryptomonnaies en 2025 ? (Régimes fiscaux et calcul de l’impôt crypto)
L’imposition des crypto monnaies en 2025 (y compris la fiscalité du Bitcoin) repose sur une distinction claire entre particuliers et professionnels.
Les particuliers ont le choix entre la flat tax à 30 % et le barème progressif de l’impôt sur le revenu, tandis que les professionnels relèvent du régime BNC ou BIC en fonction de la nature de leur activité.
Distinction fiscale entre particuliers et professionnels
L’administration fiscale différencie les investisseurs particuliers, qui réalisent des transactions occasionnelles, et les professionnels, dont l’activité de trading est exercée de manière habituelle et structurée.
Cette distinction est essentielle, car elle détermine le régime d’imposition applicable.
Particuliers : Flat tax ou barème progressif ?
Depuis le 1er janvier 2023, les contribuables réalisant des plus-values sur la cession d’actifs numériques peuvent choisir entre deux modes d’imposition :
- La flat tax (Prélèvement Forfaitaire Unique – PFU) à 30 %, qui comprend 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
- Le barème progressif de l’impôt sur le revenu, avec une imposition variable selon la tranche fiscale du contribuable (0 %, 11 %, 30 %, 41 % ou 45 %), à laquelle s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 %.
Cette possibilité a été introduite par l’article 79 de la loi de finances pour 2022.
L’option pour le barème progressif est particulièrement avantageuse pour les contribuables à faible revenu global ou pour ceux ayant un revenu fiscal de référence leur permettant de bénéficier de tranches d'imposition faibles (0 % ou 11 %).
Au-delà d’un TMI de 30 %, la flat tax devient généralement plus intéressante.
Prenons l’exemple d’un investisseur qui réalise 10 000 € de plus-values imposables. Avec la flat tax, l’imposition sur ses cryptos s’élève à 3 000 € (10 000 × 30 %).
Si cet investisseur est imposé au barème progressif avec un TMI de 11 %, l’impôt sur le revenu serait de 1 100 € (10 000 × 11 %). En y ajoutant les prélèvements sociaux de 1 720 € (10 000 × 17,2 %), le total des impôts s’élèverait à 2 820 €, soit légèrement moins qu’avec la flat tax.
En revanche, avec un TMI de 30 %, l’impôt sur le revenu atteindrait 3 000 € (10 000 × 30 %), auquel il faudrait ajouter les prélèvements sociaux de 1 720 €, soit une imposition totale sur ses crypto monnaies de 4 720 €. Dans ce cas, la flat tax serait plus avantageuse, car elle permettrait d’économiser 1 720 € d’impôt.
Professionnels : BNC ou BIC selon l’activité
Si l’activité est exercée de manière professionnelle, structurée et régulière, les gains ne sont plus considérés comme des plus-values mais comme des bénéfices professionnels. L’investisseur est alors soumis à un régime d’imposition différent, déterminé en fonction de la nature de son activité.
Évolution de la fiscalité depuis le 1er janvier 2023
Avant le 1er janvier 2023, les gains de cession de cryptomonnaies réalisés par des particuliers étaient susceptibles de relever du régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) lorsqu’ils résultaient d’une activité commerciale régulière.
L’administration fiscale se basait principalement sur le critère de l’habitude, ce qui exposait certains investisseurs très actifs au risque d’une requalification en professionnel.
Depuis le 1er janvier 2023, le législateur a clarifié la distinction entre gestion privée et activité professionnelle.
Désormais, les gains issus d’opérations de trading crypto sont imposés :
- Sous le régime des plus-values sur actifs numériques lorsque l’investisseur agit dans un cadre purement privé.
- Sous le régime des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) lorsque les opérations sont réalisées dans des conditions similaires à une activité professionnelle, sans pour autant constituer une entreprise commerciale.
- Sous le régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) lorsqu’il s’agit d’une activité de négoce d’actifs numériques, comme l’achat-revente organisé ou l’exploitation d’une plateforme d’échange.
Cette réforme vise à éviter la requalification automatique des investisseurs actifs en professionnels et à mieux encadrer les critères d’imposition sur les cryptomonnaies.
Toutefois, elle ne supprime pas les incertitudes, notamment sur l’interprétation des critères d’évaluation par l’administration fiscale.
Comment l’administration fiscale détermine-t-elle le statut de professionnel ?
L’administration applique un faisceau d’indices pour décider si un investisseur doit être imposé en BNC ou BIC. Elle examine notamment :
- Les critères qualitatifs, tels que l’utilisation d’outils sophistiqués (trading algorithmique, bots, API), la diversité des stratégies employées (arbitrage, couverture, produits dérivés, DeFi) et le niveau d’expertise du contribuable.
- Les critères quantitatifs, incluant la fréquence et le volume des transactions, le montant total des plus-values et la durée moyenne des positions.
Ces critères étant cumulatifs, une activité très rentable ou un volume de transactions élevé ne suffisent pas à justifier une requalification en professionnel. L’administration fiscale examine chaque situation au cas par cas.
Imposition et obligations fiscales des professionnels
Une fois classé en professionnel, l’investisseur est soumis à des obligations fiscales et comptables spécifiques :
- Sous le régime BNC, les gains sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, avec les prélèvements sociaux de 17,2 %. L’investisseur peut soit opter pour un régime simplifié, avec un abattement forfaitaire de 34 %, soit choisir le régime réel, qui permet de déduire certaines charges (frais de transaction, matériel, abonnements…).
- Sous le régime BIC, les gains sont également soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux de 17,2 %. Ce régime impose des obligations comptables plus strictes, comparables à celles d’une entreprise commerciale.
Enfin, l’administration fiscale peut requalifier rétroactivement un investisseur en professionnel s’il avait dû être imposé sous le régime des BNC ou BIC.
Une telle requalification peut entraîner un redressement fiscal, avec paiement des impôts dus, majorations et intérêts de retard.
Calcul de l’impôt sur les plus-values en cryptomonnaies
L’imposition des gains réalisés sur la vente de crypto monnaies repose sur le calcul des plus-values imposables.
Pour déterminer ce gain, l’administration fiscale applique la méthode du Prix d’Acquisition Moyen Pondéré (PAMP), qui permet d’évaluer la valeur moyenne d’achat des actifs numériques détenus.
Une fois cette valeur déterminée, la plus-value est calculée en comparant le prix de vente à la fraction du capital investi correspondant aux actifs cédés.
Pour estimer le montant dû, un simulateur d’impôt sur les crypto peut être utilisé (comme le nôtre en tête d'article).
Calcul du Prix d’Acquisition Moyen Pondéré (PAMP)
Le PAMP correspond au prix moyen d’achat de l’ensemble des cryptomonnaies détenues dans le portefeuille. Il est recalculé à chaque nouvel achat et permet d’uniformiser le prix d’acquisition des actifs avant une revente. Pour simplifier ce calcul, il est possible d’utiliser un simulateur de calcul de plus-value crypto.
La formule du PAMP est la suivante :
PAMP=∑(quantité achetée × prix d’achat unitaire) / quantité totale détenue
Exemple :
Un investisseur achète 2 ETH à 2 000 €, puis 1 ETH à 3 000 €. Le PAMP est calculé ainsi :
PAMP=((2×2000)+(1×3000))/(2+1)=(4000+3000)/3=2333,33€
L’investisseur détient donc 3 ETH, avec un prix d’acquisition moyen de 2 333,33 € par ETH.
Calcul de la plus-value imposable
Lorsqu’un investisseur revend une partie de ses cryptos, la plus-value imposable est calculée en retranchant au prix de cession la fraction du capital investi correspondant aux actifs cédés.
L’administration fiscale autorise la déduction des frais de transaction au moment de la cession, ce qui réduit directement le montant imposable.
La formule du calcul de la plus-value est la suivante :
Plus-value=Prix de cession net−(Prix total d’acquisition)×(Prix de cession net/Valeur globale du portefeuille))
Où :
- Prix de cession net = montant obtenu après déduction des frais de transaction.
- Prix total d’acquisition = somme investie en euros dans l’ensemble du portefeuille avant la vente.
- Valeur globale du portefeuille = valeur en euros de tous les actifs numériques détenus juste avant la cession.
Application avec les mêmes chiffres que dans le calcul du PAMP :
L’investisseur décide de revendre 1 ETH pour 4 000 € dont 40 € de frais de transaction. Le prix de cession net est donc de 3 960 €.
Avant cette cession, son portefeuille était composé de 3 ETH, pour un prix d’acquisition total de 7 000 € (2 ETH à 2 000 € + 1 ETH à 3 000 €), et une valeur totale de 12 000 € (3 ETH × 4 000 €).
La plus-value imposable est calculée comme suit :
Plus-value=3960−(7000×3960/12000)=3960−(7000×0,33)=1650€
Alternative : intégrer les frais dans le prix d’acquisition
Plutôt que de déduire les frais lors de la cession, l’administration fiscale permet aussi d’ajouter les frais d’achat au prix total d’acquisition. Cette approche réduit la plus-value imposable de manière similaire, mais elle est plus contraignante car elle implique de répartir les frais sur l’ensemble des actifs du portefeuille.
Calcul de l’impôt sur la plus-value
La plus-value imposable est soumise soit à la flat tax de 30 %, soit au barème progressif.
Si l’investisseur opte pour la flat tax, l’impôt dû sera :
1650×30%=495€
Si l’investisseur choisit le barème progressif de l’impôt sur le revenu, le taux appliqué dépendra de sa tranche d’imposition.
À lire aussi : Crypto monnaie : c'est quoi et comment investir ?
Quelles sont les opérations cryptos imposables ?
Toutes les opérations en cryptomonnaies ne sont pas soumises à l’impôt. Certaines transactions entraînent une taxation immédiate, tandis que d’autres permettent de différer l’imposition. Il est donc essentiel de bien distinguer les opérations imposables et celles qui ne le sont pas afin d’optimiser sa fiscalité.
Opérations imposables : quand doit-on payer des impôts sur les cryptos ?
Les plus-values sur cryptomonnaies sont imposables dès lors qu’une conversion ou une transaction assimilée à une cession est réalisée.
Voici les principales opérations déclenchant une imposition :
- Conversion de crypto en monnaie fiat : toute vente de cryptomonnaies contre des euros (ou toute autre monnaie fiduciaire) génère une plus-value imposable.
- Achat de biens et services en crypto : payer en cryptomonnaies est assimilé à une cession, ce qui entraîne une imposition sur la plus-value réalisée au moment du paiement.
- Apport en société : transférer des cryptos en contrepartie de parts dans une entreprise est une opération imposable, car elle est assimilée à une vente.
- Produits dérivés (futures, options, contrats à terme) : les gains réalisés sur ces instruments financiers sont imposés dès leur encaissement, même s’ils ne sont pas convertis en fiat.
Ces transactions doivent être déclarées aux impôts et intégrées dans le calcul des plus-values imposables.
Opérations non imposables : éviter une taxation immédiate
Certaines transactions permettent de différer l’imposition et d’optimiser la fiscalité des cryptomonnaies :
- Échange crypto-crypto : les conversions entre cryptos (par exemple Bitcoin vers Ethereum) ne sont pas imposables immédiatement. La taxation n’intervient que lors de la conversion en monnaie fiat. Cela s’applique également aux stablecoins (EURC, USDC, etc.), tant qu’ils ne sont pas considérés comme des monnaies ayant cours légal.
- Détention longue durée : conserver ses cryptomonnaies sans les vendre permet d’éviter toute imposition. Seule une cession en monnaie fiat ou une utilisation comme moyen de paiement déclenchera l’imposition.
Ces règles permettent aux investisseurs d’adopter des stratégies de gestion fiscale en différant la réalisation de leurs gains.
Déclaration des cryptomonnaies aux impôts : quelles obligations en 2025 ?
Les détenteurs de cryptomonnaies doivent respecter certaines obligations déclaratives auprès de l’administration fiscale. Deux déclarations principales sont requises : la déclaration des comptes d’actifs numériques détenus à l’étranger et celle des plus-values réalisées sur les transactions.
Un oubli ou une erreur peut entraîner des sanctions financières.
Déclaration des comptes crypto (Binance, Coinbase, Revolut, etc.)
Tout compte de crypto monnaie ouvert sur une plateforme d’échange étrangère doit être déclaré aux impôts via un formulaire spécifique.
Voici les règles à suivre :
- Formulaire 3916 : obligation de déclarer tous les comptes d’actifs numériques ouverts, détenus, utilisés ou clos à l’étranger, y compris sur des plateformes comme Binance, Coinbase ou Kraken.
- Portefeuilles non-custodial : les portefeuilles privés tels que Ledger, MetaMask ou Trust Wallet ne sont pas concernés par cette obligation, car ils ne sont pas gérés par un tiers.
- Sanctions en cas d’oubli : une absence de déclaration peut entraîner une amende de 750 € par compte non déclaré (125 euros par omission ou inexactitude), et à 1 500 € si la valeur du compte dépasse 50 000 €.
Cette déclaration est obligatoire même si aucune transaction imposable n’a été réalisée dans l’année.
Déclaration des plus-values sur les cryptos et imposition
Les gains réalisés sur la vente de cryptomonnaies doivent être déclarés avec précision pour calculer l’impôt dû. Pour éviter les erreurs, vous pouvez utiliser notre simulateur d’impôt pour vos crypto.
Voici les formulaires à utiliser :
- Formulaire 2086 : permet de détailler le calcul des plus-values imposables sur les cessions d’actifs numériques. Toutes les ventes en monnaie fiat doivent y être reportées.
- Formulaire 2042-C : sert à intégrer le montant total des plus-values dans la déclaration de revenus annuelle.
- Dates limites de déclaration : les déclarations doivent être effectuées en même temps que l’impôt sur le revenu, avec des échéances variables selon le département de résidence.
- Si vous souhaitez opter pour le barème progressif plutôt que la flat tax de 30 %, vous devez cocher la case 2OP dans le formulaire 2042. Cette option s’applique à l’ensemble de vos revenus du capital, y compris les plus-values sur cryptomonnaies.
Moins-values, exonérations et cas particuliers des cryptomonnaies
L’imposition des cryptomonnaies ne concerne pas uniquement les plus-values. Les investisseurs peuvent aussi réaliser des moins-values, qui ne sont toutefois pas toujours déductibles.
Certains cas spécifiques, comme les petits montants de cession ou les donations, bénéficient d’exonérations. D’autres types d’actifs numériques, comme les NFT, airdrops et gains issus du play-to-earn, sont soumis à des règles fiscales particulières.
Imputation des moins-values : comment récupérer ses pertes ?
Contrairement aux marchés financiers traditionnels, où les moins-values peuvent être reportées sur plusieurs années, la fiscalité des cryptomonnaies est plus stricte.
Voici les règles applicables :
- Moins-values non reportables : elles ne peuvent être déduites que des plus-values réalisées au cours de la même année. Si un investisseur encaisse des pertes supérieures à ses gains, l’excédent ne pourra pas être reporté sur les années suivantes.
- Aucune compensation avec d'autres revenus : les moins-values crypto ne peuvent pas être imputées sur d’autres revenus du foyer fiscal (salaires, revenus fonciers, etc.).
Exonérations fiscales sur les cryptos
Certaines opérations sur cryptomonnaies bénéficient d’une exonération totale ou partielle d’impôt.
Voici les principaux cas :
- Seuil de 305 € : si le montant total des ventes d’actifs numériques n’excède pas 305 € sur l’année, aucune imposition n’est due, même en cas de plus-value. Cette règle concerne uniquement le total des cessions, et non le bénéfice réalisé.
- Dons de cryptos : offrir des cryptomonnaies à un tiers n’entraîne pas d’imposition sur les plus-values, mais l’opération reste soumise aux droits de donation classiques, avec des abattements en fonction du lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire.
Ces exonérations permettent d’optimiser la fiscalité des actifs numériques dans certaines situations.
Cas particuliers : NFT, airdrops, play-to-earn
Les NFT, les airdrops et les gains issus du play-to-earn ne sont pas toujours imposés de la même manière que les cryptomonnaies classiques. Leur fiscalité dépend de leur nature et de la façon dont ils sont acquis ou revendus.
Fiscalité des NFT : actif numérique ou œuvre d’art ?
Les NFT (Non-Fungible Tokens) sont des actifs numériques uniques qui permettent d’authentifier la propriété d’un objet numérique (image, vidéo, musique, objet virtuel dans un jeu, etc.). Leur statut fiscal dépend de leur utilisation.
Dans la majorité des cas, les NFT sont assimilés à des actifs numériques, au même titre que les cryptomonnaies classiques comme le Bitcoin ou l’Ethereum.
Toutefois, certains NFT peuvent être considérés comme des œuvres d’art et bénéficier d’une fiscalité différente. Cette classification dépend de plusieurs critères :
- Le NFT est directement lié à une création artistique unique, comme une peinture numérique, une photographie ou une œuvre musicale.
- Il est vendu par l’artiste lui-même ou par une plateforme spécialisée dans l’art numérique.
- Il ne représente pas un simple certificat de propriété sur un fichier numérique standard, comme une image de profil générée par un algorithme.
Si le NFT est reconnu comme une œuvre d’art, son propriétaire peut choisir entre deux régimes fiscaux :
- Une taxation forfaitaire de 6,5 % sur le prix de vente.
- Une imposition au régime des biens meubles, qui applique une taxe de 36,2 % sur la plus-value, avec un abattement de 5 % par an après deux ans de détention (exonération totale après 22 ans).
À lire aussi : Investir dans l’art : Pourquoi et Comment faire en 2025 ?
Airdrops : imposition immédiate ou différée ?
Un airdrop est une distribution gratuite de cryptomonnaies ou de NFT, généralement effectuée par un projet blockchain pour promouvoir son activité.
En France, leur fiscalité dépend principalement de deux critères : le caractère aléatoire ou non de l’attribution et l’existence d’un prix de marché au moment de la réception.
Si l’airdrop est attribué de manière aléatoire, sans action spécifique du bénéficiaire, il n’est pas imposable immédiatement. L’impôt ne s’applique qu’au moment de la cession, sous le régime des plus-values sur actifs numériques (flat tax de 30 % ou barème progressif).
En revanche, si l’attribution est conditionnée à une action spécifique (inscription, transactions sur un protocole, staking, etc.), il peut être assimilé à une rémunération et devient alors immédiatement imposable sous le régime des Bénéfices Non Commerciaux (BNC).
Dans ce cas, la valeur de marché du jeton au moment de la réception doit être déclarée dans la catégorie des BNC, même s’il n’est pas revendu immédiatement.
L’administration fiscale française n’a pas encore précisé de cadre définitif sur le traitement des airdrops, ce qui laisse place à une certaine incertitude.
Certaines organisations, comme l’ADAN, militent pour qu’ils ne soient imposés qu’au moment de leur cession, mais cette position n’a pas encore été adoptée.
En attendant une clarification officielle, il est recommandé aux investisseurs de conserver des justificatifs et de déclarer ces gains avec prudence.
Play-to-earn : revenus ou plus-values ?
Le play-to-earn désigne un modèle de jeu vidéo dans lequel les joueurs peuvent gagner des cryptomonnaies ou des NFT en jouant.
Ces gains peuvent être obtenus sous différentes formes : récompenses pour avoir accompli des missions, objets virtuels revendus sur un marché, ou encore staking de jetons en jeu.
La fiscalité des gains issus du play-to-earn dépend de la manière dont ils sont obtenus :
- Si le joueur reçoit des récompenses régulières (tokens gagnés chaque semaine, farming de ressources en jeu, gains d’un tournoi, etc.), ces revenus sont imposés en BNC. Ils sont assimilés à une activité commerciale, même si le joueur ne les revend pas immédiatement.
- Si le joueur revend un NFT ou un objet virtuel obtenu en jeu, il est imposé sur la plus-value réalisée. Dans ce cas, le gain est soumis aux mêmes règles que la vente d’un actif numérique classique.
L’administration fiscale distingue donc les gains issus d’une activité régulière, assimilée à un revenu, et ceux issus d’une revente occasionnelle, considérée comme une plus-value.
Imposition des revenus passifs en cryptomonnaies (minage, staking, lending, DeFi)
Les cryptomonnaies permettent de générer des revenus passifs grâce à différentes stratégies, comme le minage, le staking, le lending ou la finance décentralisée (DeFi).
Toutefois, ces revenus ne sont pas imposés de la même manière selon leur mode de perception et leur fréquence.
Certains relèvent du régime des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), tandis que d’autres sont taxés comme des revenus de capitaux mobiliers ou des plus-values sur actifs numériques.
Minage et staking : revenus courants ou plus-values ?
Le minage et le staking permettent d’obtenir des cryptomonnaies en échange d’une participation au bon fonctionnement d’un réseau blockchain. Leur fiscalité dépend du mode d’acquisition et de la manière dont les gains sont perçus.
Minage : une activité toujours imposée en BNC ou BIC
Le minage consiste à valider des transactions sur une blockchain en résolvant des calculs complexes à l’aide de la puissance de calcul d’un ordinateur. En contrepartie, le mineur reçoit des récompenses sous forme de cryptomonnaies.
Fiscalement, ces gains sont considérés comme une activité professionnelle :
- Par défaut, les revenus du minage sont imposés en tant que Bénéfices Non Commerciaux (BNC), au même titre qu’une activité de prestation de services.
- Si l’activité de minage est exercée à grande échelle avec du matériel spécialisé (fermes de minage, locaux dédiés, forte consommation électrique), l’administration fiscale peut la requalifier en Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), ce qui implique des obligations comptables et fiscales plus strictes.
Dans les deux cas, les revenus du minage sont imposés dès leur réception, même s’ils ne sont pas convertis en euros.
Staking : une taxation qui dépend du mode de perception des gains
Le staking est une méthode qui permet aux détenteurs de cryptomonnaies de les immobiliser sur un réseau blockchain afin de valider des transactions et de sécuriser le protocole. En échange, ils reçoivent des récompenses en crypto.
L’imposition des gains issus du staking dépend de leur disponibilité immédiate ou non :
- Si les récompenses sont immédiatement disponibles et peuvent être utilisées sans restriction, elles sont considérées comme un revenu et sont taxées en BNC dès leur réception.
- Si les récompenses sont bloquées et ne peuvent être utilisées qu’après une période de verrouillage, l’imposition intervient seulement lors de leur conversion en euros. Elles sont alors taxées en tant que plus-values sur actifs numériques.
Cette distinction est importante, car elle peut modifier le montant de l’impôt dû et le moment où il doit être payé.
Lending, DeFi et fiscalité des revenus passifs
D’autres stratégies permettent de générer des revenus passifs en cryptomonnaies, notamment via le lending et la finance décentralisée (DeFi). Ces méthodes impliquent généralement un prêt d’actifs numériques ou la participation à des protocoles de finance automatisée.
- Lending : consiste à prêter ses cryptos à d’autres utilisateurs ou à des plateformes en échange d’intérêts. Ces gains sont considérés comme des revenus de capitaux mobiliers (RCM) et sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %, incluant 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
- Yield farming et liquidity providing : ces stratégies consistent à déposer des cryptomonnaies sur des protocoles DeFi pour fournir de la liquidité et obtenir des récompenses. Si ces opérations sont fréquentes et génèrent des revenus réguliers, elles peuvent être assimilées à une activité professionnelle et imposées en BNC.
L’imposition des revenus passifs en cryptomonnaies varie donc selon la méthode utilisée et la fréquence des transactions. Une déclaration correcte et un suivi précis des gains sont indispensables pour éviter toute requalification fiscale.
Nouveautés fiscales 2025 et durcissement des contrôles
La fiscalité des cryptomonnaies évolue régulièrement, et 2025 ne fait pas exception. Plusieurs propositions d’amendements avaient été discutées, notamment une hausse de la flat tax à 33 % et la création d’un impôt sur la fortune des cryptos passifs.
Toutefois, ces mesures n’ont pas été retenues dans le budget finalement adopté.
En parallèle, l’administration fiscale renforce ses contrôles sur les investisseurs en actifs numériques. Les sanctions en cas de non-déclaration des plus-values ou des comptes détenus à l’étranger sont de plus en plus strictes, mettant en lumière la nécessité d’une conformité rigoureuse.
Changements majeurs de la loi de finances 2025
Le gouvernement avait envisagé plusieurs réformes pour adapter la fiscalité des cryptomonnaies aux évolutions du marché, notamment une hausse de la flat tax à 33 %. Cependant, cette mesure n’a finalement pas été retenue dans le budget adopté.
De même, l’impôt sur la fortune des cryptos passifs, qui avait été évoqué dans certaines propositions, a été abandonné.
Cette mesure visait à taxer les gains non réalisés sur les actifs numériques immobilisés, notamment ceux placés en staking, lending ou farming, à l’image de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI).
Son retrait fait suite à de nombreuses critiques liées aux difficultés d’évaluation du patrimoine numérique et à la forte volatilité du marché des cryptomonnaies.
Bien que cette taxation sur la détention des cryptos ait été écartée, l’incertitude politique actuelle laisse planer un doute sur l’évolution future de la fiscalité des actifs numériques.
Il est donc essentiel pour les investisseurs de rester attentifs aux décisions législatives à venir, qui pourraient remettre certaines propositions en discussion.
À noter qu’aucune réforme officielle du régime des professionnels (BNC) n’a été annoncée pour 2025.
Cependant, des discussions existent sur la nécessité de mieux encadrer les critères de requalification en BNC et de clarifier la distinction entre BNC et BIC.
Ces évolutions pourraient faire l’objet d’une mise à jour du BOFiP ou d’une adaptation législative future afin de sécuriser davantage le cadre fiscal des traders actifs.
Contrôles fiscaux et sanctions en cas d’oubli de déclaration
Avec la démocratisation des cryptomonnaies, l’administration fiscale intensifie ses contrôles pour lutter contre les omissions déclaratives et l’évasion fiscale. Tout investisseur doit respecter ses obligations sous peine de sanctions financières et de redressements.
En cas d’absence de déclaration des plus-values réalisées ou des comptes d’actifs numériques détenus à l’étranger (Binance, Kraken, Coinbase…), l’administration fiscale peut procéder à une taxation rétroactive et appliquer des pénalités.
Les sanctions en cas d’oubli ou d’erreur varient en fonction de la gravité de la situation :
- Intérêts de retard : 0,20 % par mois sur l’impôt dû.
- Pénalité de 10 % en cas de redressement lié à une erreur involontaire, avec une possible réduction si le contribuable procède à une régularisation spontanée.
- Pénalité de 40 % si l’administration considère que l’omission était intentionnelle et que le contribuable ne pouvait ignorer l’erreur.
- Pénalité de 80 % en cas de fraude avérée ou si l’investisseur est assimilé à un professionnel exerçant une activité occulte.
L’absence de déclaration des comptes d’actifs numériques détenus à l’étranger entraîne également des amendes spécifiques :
- 750 € par compte non déclaré ou 125 € par omission ou inexactitude, dans la limite de 10 000 € par déclaration.
- Si la valeur du compte dépasse 50 000 € à un moment de l’année, l’amende passe à 1 500 € par compte et 250 € par omission.
Le fisc peut contrôler et rectifier une déclaration d’impôt dans un délai de trois ans à compter de l’année suivant celle au titre de laquelle l’imposition est due.
Ce délai peut être allongé dans certaines situations :
- Il passe à six ans si le contribuable a omis de déclarer un compte bancaire ou un compte crypto à l’étranger (formulaire 3916).
- Il est étendu à dix ans en cas de fraude fiscale caractérisée, notamment si l’administration prouve que le contribuable a volontairement dissimulé des avoirs ou manipulé ses déclarations (article 169 du livre des procédures fiscales).
Comment optimiser sa fiscalité crypto et réduire ses impôts ?
Plusieurs stratégies permettent de réduire ou différer l’imposition sur les cryptomonnaies.
Que ce soit par une meilleure gestion des cessions, l’utilisation d’outils financiers comme les prêts collatéralisés, ou encore la création d’une structure juridique adaptée, il existe des solutions adaptées à chaque investisseur.
Toutefois, ces optimisations doivent être réalisées en respectant scrupuleusement les obligations fiscales, sous peine de lourdes sanctions en cas de contrôle.
Profiter de l’exonération fiscale sous 305 €
En France, les cessions de cryptomonnaies sont exonérées d’impôt si le total des ventes annuelles ne dépasse pas 305 €. Cela signifie que même en réalisant une plus-value, aucun impôt ne sera dû tant que ce seuil n’est pas franchi.
Plutôt que de vendre une somme importante en une seule fois, vous pouvez donc fractionner les ventes sur plusieurs années pour rester sous ce seuil chaque année.
À noter que cette exonération s’applique uniquement aux ventes en monnaie fiat (euros, dollars…). Un échange crypto-crypto ne déclenche pas d’imposition.
Utiliser des stablecoins pour différer l’imposition
L’un des principes clés de la fiscalité crypto en France est le sursis d’imposition. Tant qu’une cryptomonnaie n’est pas convertie en monnaie ayant cours légal (comme l’euro), l’impôt ne s’applique pas.
- Échanger ses cryptos contre des stablecoins (USDT, USDC, DAI…) permet d’éviter une imposition immédiate, contrairement à une conversion en euros.
- Ce sursis d’imposition permet de réinvestir dans d’autres cryptos sans générer de plus-value imposable.
Attention cependant aux évolutions législatives qui pourraient rendre imposables certaines conversions en stablecoins. Il est donc essentiel de suivre l’évolution de la réglementation.
Réaliser des donations en cryptos pour bénéficier d’abattements
Les donations de cryptomonnaies permettent d’optimiser la fiscalité en évitant une imposition immédiate sur les plus-values. Contrairement à une vente, un don n’entraîne pas de taxation immédiate, mais il reste soumis aux droits de donation après abattements en fonction du lien de parenté :
- 100 000 € pour une donation d’un parent à un enfant (ou inversement)
- 31 865 € pour un don entre un grand-parent et un petit-enfant.
- 15 932 € entre frères et sœurs.
Une stratégie avancée consiste à faire une donation en nue-propriété, permettant de réduire la base imposable tout en conservant l’usufruit des cryptos (c'est-à-dire le droit de percevoir des revenus dessus).
À lire aussi : Donation : Comment faire un don de son vivant ?
Utiliser les moins-values pour compenser ses plus-values
Les pertes en cryptomonnaies peuvent être utilisées pour réduire le montant imposable des gains réalisés la même année.
Les moins-values sont uniquement imputables sur les plus-values de la même année. Contrairement à d’autres actifs (actions, immobilier…), elles ne peuvent pas être reportées sur les années suivantes.
Emprunter via un prêt collatéralisé en cryptos pour éviter l'imposition
Plutôt que de vendre ses cryptos et payer l’impôt sur la plus-value, il est possible de les mettre en garantie pour obtenir un prêt. Cette solution permet d’accéder à des liquidités sans céder ses actifs numériques et donc sans déclencher d’imposition immédiate.
Toutefois, plusieurs points de vigilance doivent être pris en compte.
Ratio de couverture
Ces prêts exigent généralement un ratio de couverture fixe (par exemple, 150 % du montant emprunté).
Si la valeur des cryptos en collatéral chute, l’emprunteur doit déposer des garanties supplémentaires pour éviter la liquidation du prêt (appel de marge).
En cas d’incapacité à répondre à cet appel, les actifs en garantie peuvent être liquidés au pire moment, entraînant une potentielle perte financière.
Conséquences fiscales
À ce jour, il n’existe pas de doctrine fiscale claire sur ce type de prêt.
En principe, le simple fait de mettre des cryptos en garantie ne déclenche pas d’imposition sur une éventuelle plus-value latente, à condition qu’il n’y ait pas de transfert de propriété.
Toutefois, les prêts sont souvent libellés en stablecoins (ex. USDC). Si ces fonds sont convertis en euros, cette conversion sera considérée comme une cession imposable, entraînant l’imposition de la plus-value réalisée.
Il est crucial de bien lire les conditions du contrat de prêt, car certaines plateformes considèrent la mise en garantie comme une cession, ce qui pourrait avoir des implications fiscales.
Liquidation du collatéral
Si l’emprunteur ne peut pas maintenir son ratio de couverture et que la plateforme vend les cryptos en garantie, cela constitue une cession imposable en France. Dans ce cas, la plus-value latente sur les actifs liquidés sera taxée.
Loger ses cryptos dans une société pour bénéficier de l’impôt sur les sociétés (IS)
Les particuliers sont soumis à une Flat Tax de 30 % sur leurs gains en cryptos, mais il est possible de réduire l’imposition en passant par une société soumise à l’impôt sur les sociétés (IS).
- Imposition réduite : taux de 15 % ou 25 % au lieu de la Flat Tax à 30 %.
- Report des pertes : les moins-values peuvent être imputées sur les bénéfices des années suivantes, contrairement au régime des particuliers.
- Réinvestissement sans taxation immédiate : les bénéfices peuvent être réinvestis dans des cryptos, des actifs traditionnels ou des outils de trading, sans imposition tant qu’ils restent dans la société.
- Déduction des charges : frais de matériel, abonnements, loyers, honoraires fiscaux et comptables, ce qui réduit le bénéfice imposable.
- Protection contre la requalification en professionnel, qui peut entraîner une imposition pouvant atteindre 66,2 %.
Cependant, créer une société implique des obligations comptables et administratives plus lourdes. Ce choix est surtout intéressant pour les investisseurs réalisant des profits réguliers.
Créer une holding pour diversifier ses investissements
La création d’une holding permet d’optimiser la gestion fiscale des gains crypto et de diversifier son patrimoine, mais son efficacité dépend de la structure existante.
Ce montage est surtout adapté aux investisseurs ayant déjà une société opérationnelle, et qui souhaitnt pérenniser et diversifier leurs gains crypto tout en limitant l’impact fiscal des retraits.
Cas d’un particulier qui envisage une société holding
Un particulier souhaitant passer d’un statut individuel à une société holding bénéficie de plusieurs avantages :
- Imposition réduite : au lieu d’être soumis à la Flat Tax de 30 %, les gains réalisés en société sont taxés à 15 % jusqu’à 42 500 €, puis 25 % au-delà.
- Réinvestissement optimisé : tant que les bénéfices restent dans la société, ils ne subissent pas de taxation supplémentaire, ce qui permet d’allouer plus de capital vers d’autres actifs (immobilier, actions, private equity…).
- Attention aux apports de cryptos : si les cryptos sont apportées directement à la holding, cela déclenche une imposition immédiate sur la plus-value latente.
Cas d’un investisseur ayant déjà une société et souhaitant créer une holding
Lorsqu’un investisseur possède déjà une société opérationnelle, la mise en place d’une holding peut offrir plusieurs optimisations :
- Optimisation via le régime mère-fille : les bénéfices de la société fille peuvent être distribués à la holding avec une imposition quasi nulle (1 % sur les dividendes reçus).
- Réallocation des profits : la holding peut réinvestir sans imposition immédiate, par exemple dans une société immobilière.
- Possibilité d’intégration fiscale : les pertes d’une société peuvent être compensées par les bénéfices d’une autre, réduisant ainsi l’imposition globale du groupe.
Points de vigilance
Avant de créer une holding, il est important de prendre en compte plusieurs contraintes :
- Les échanges crypto-crypto restent imposables en société, contrairement aux particuliers qui bénéficient d’un sursis d’imposition.
- L’IS doit être payé dans la société fille avant la distribution de dividendes, ce qui limite le gain fiscal immédiat.
- Une structuration plus lourde, avec des obligations comptables et juridiques complexes.
Expatriation fiscale : quelles options pour réduire l'impôt sur les crypto ?
Certains pays offrent une fiscalité plus avantageuse pour les investisseurs en cryptomonnaies.
- Le Portugal : exonération totale des plus-values crypto pour les particuliers (sauf activité professionnelle).
- Dubaï : absence d’impôt sur le revenu et sur les plus-values.
- Suisse : taxation variable selon les cantons, mais souvent plus avantageuse qu’en France.
Pour les gros patrimoines, un départ fiscal de France peut entraîner une taxation immédiate des plus-values latentes sur les actifs détenus.
Il faut également justifier sa résidence fiscale réelle pour éviter un redressement.
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Conclusion
En 2025, la fiscalité des cryptomonnaies distingue particuliers et professionnels, chacun soumis à un régime spécifique.
Les particuliers choisissent entre la flat tax de 30 % et le barème progressif, tandis que les professionnels sont imposés sous le régime des BNC ou BIC.
Le calcul des plus-values repose sur la méthode du Prix d’Acquisition Moyen Pondéré (PAMP), et la déclaration des comptes étrangers et des gains est obligatoire sous peine de sanctions.
Certaines opérations restent non imposables (échange crypto-crypto, détention longue durée), tandis que d'autres, comme la conversion en monnaie fiduciaire, entraînent une taxation.
Des exonérations existent pour les cessions inférieures à 305 €, et des stratégies d’optimisation fiscale permettent de réduire l’impôt (prêt collatéralisé, société, holding).
Avec le renforcement des contrôles fiscaux, les investisseurs doivent anticiper et optimiser leur gestion pour rester conformes tout en minimisant leur imposition.